“Two possibilities exist: either we are alone in the Universe or we are not. Both are equally terrifying.”

― Arthur C. Clarke

20080331

ENFIN !

Oui, enfin!

Enfin, quelqu'un vient au secours des pauvres âmes qui, croulant sous la pression d'un quotidien délirant, s'étiolent et se fanent.

Enfin, une méthode de relaxation qui livre les résultats qu'elle promet!

Enfin, une façon simple, pratique, rapide et peu couteuse de contrôler le stress dont nous sommes tous et toutes les innocentes victimes au travail.

Généreux comme vous me savez, je me suis précipité céan pour partager ce miracle avec vous, dès que j'en eu moi-même vérifié l'efficacité.

Simplement imprimer l'image et suivre les instructions:





J'ai préféré placer mon réducteur de stress dans la porte du placard de mon bureau. Tant que mon patron ignorera l'existence de cet extraordinaire outil, il s'extasiera devant ma sérénité retrouvée.

Faudra simplement qu'il attende que je reprenne conscience.

low

La mélodie acide est déversée dans ma tête tandis qu'une fine neige tombe au ralenti sur la ville.

Bercé par la musique, je regarde cette poussière d'eau choir sur mon moral telle une pluie de cendres post-atomiques.

karma police
arrest this girl
her Hitler hairdo
is making me feel ill
and we have crashed her party

Je traverse un décor monochrome en allumant une cigarette dans l'espoir de chasser un sourd début de nausée. L'existence a cet amer goût de lundi matin.

Ah, c'est vrai, nous somme lundi matin.

i'm on a roll,
i'm on a roll this time
i feel my luck could change.

pull me out of the aircrash
pull me out of the lake,
'cause i'm your superhero,
we are standing on the edge.

Frantico







Dilbert

DÉ*LIRE

Je déteste quand ma main droite devient glaciale. Ça se produit parfois quand je suis fatigué, ou anxieux, ou que j'ai froid tout simplement. Ça arrive évidemment parce que ma dextre est trop longtemps restée lovée sur ma souris. Dans ces temps-là, j'ai le réflexe de la glisser sous ma cuisse, quelques secondes. Mais le pilotage d'un ordinateur requiert l'utilisation quasi-constante de cette frileuse qui, en bout de ligne, ne parvient aucunement à retrouver son niveau calorifique de confort.

Déséquilibre.

Préambule flagrant d'insignifiant mais j'avais envie de l'écrire. Dingue comme parfois on laisse nos doigts courir sur les touches du clavier pour assister, en spectateur étonné, à la naissance des mots qui défilent à l'écran.

Y'a comme quelque chose de percé et ça coule. Folle et futile fuite qu'il serait vain de prétendre endiguer, voire éponger.

Ma main est froide. C'est tout.

Amertume.

Des fois c'est l'âme qui refroidi. C'est ce que je ressens quand mon esprit est pris d'une sorte de "numbness". Pardonnez ce mot anglais. Le terme approprié aurait dû être "engourdissement". C'est juste que j'aime bien, moi, le mot numb. Dans la bouche, il traduit plus précisément l'état dont je parle. Il a le goût et fait l'effet de ce qu'il dit, de ce qu'il est.

Mon âme a froid, à l'occasion. Je crois que c'est du à des contact par trop prolongés avec des surfaces à fortes propriétés thermophages. Elles me siphonnent mon énergie et me laissent abruti et perplexe. Le plus sournois dans tout ça, c'est que l'énergie — source de chaleur — a une propension à décroître de manière exponentielle. Logique: moins y'a de chaleur, moindre est la barrière protégeant du froid. Plus y'a de froid, moins y'a de chaleur.

Hallucination d'illusoire mirage.

Pour ajouter au problème, la chaleur de l'âme n'est pas spontanée. L'âme n'étant qu'une batterie accumulant les énergies que nous prodiguent les soleils de nos réalités respectives. C'est quand ces soleils déclinent qu'une glaciale obscurité commet son crime frigorifique. C'est dans ce temps là que la précieuse chaleur de mon âme s'évapore dans le néant, perdue pour moi comme pour tout le monde.

Car c'est en cela que réside le drame réel, la sale et vicieuse onde de choc. Parce que chacun de nous, autant que nous sommes, sommes le soleil d'autres âmes.

Déroute.

Lorsque mon âme se refroidi et qu'une impitoyable noirceur la conquiert, je tends à m'éteindre. Il fait alors un peu moins clair, un peu moins chaud dans l'âme d'autrui.

Il est de ces situations où l'on se résigne à couper l'eau lorsque la plomberie se lézarde et se fend. En lui retirant sa prime fonction, on limite les dégâts. Pareil pour un moteur qui surchaufferait. Tourner la clé de contact; mettre un frein aux frictions; laisser la machine reposer.

Seuil esseulé de solitude.

L'âme n'est point munie d'un commutateur et aucune switch ON/OFF ne viendra au secours de mon esprit fatigué. C'est fort dommage.

Je cesse ici et m'en retourne vers le mirage du sommeil, fuire la réalité un bref instant et ce, sur un humble conseil:

Si le délire que constitue ce billet vous a, à juste titre, dérouté, rendez-vous service: dé-lisez-le.

20080330

Las, ris sur le Sunday

Dimanche soir. Pour moi comme pour beaucoup d'autres, c'est un moment un peu morose. On doit finaliser nos trucs avant le début de la semaine de boulot (merde! j'ai oublié une brassée dans la laveuse!), on ne doit pas se coucher trop tard, on se lève tôt demain...

Prenons un instant pour exercer les muscles de nos joues ;o)













Pour toujours

J'ai passée la soirée d'hier chez des amis pour souligner l'anniversaire de Blondie, l'épouse de 64. Comme nous étions nombreux, j'ai pris place dans un fauteuil et j'ai fait asseoir Mane sur moi. Nous avons passé la soirée ainsi, mon fils dans mes bras, la tête posée sur mon épaule.

C'était un moment magique. À cet instant-là, je me suis revu, onze ans plus tôt. Je me suis rappelé le rituel quotidien du dernier boire de la journée. C'était une responsabilité qui m'incombait exclusivement. La maman, qui opérait une garderie en milieu familial, passait ses journées entières avec notre bout de chou. Elle trouvait donc également essentiel que ce moment spécial soit un privilège m'étant exclusif. Elle a commencé là, notre complicité, à Mane et à moi :o)

Tous les soirs, donc, avant le dodo, je prenais place dans le fauteuil du salon avec mon bébé dans les bras et je lui offrais son dernier repas de la journée en regardant Barney à la télévision.

J'ai toujours aimé ridiculiser ce dinosaure chanteur que j'appelais "le gros fag mauve". Reste que cette émission fascinait les enfants d'âge pré-scolaire. Peu importait que ça soit en anglais. Bébé tétait sereinement sa bouteille en écoutant attentivement le programme bourré de chansons. C'était ça, surtout, le secret du succès de Barney. Les chansons.

En repensant à tout ça hier soir, j'ai partagées ces réminiscences avec mon fils. Il m'écoutait avec son petit sourire timide.

— Te rappelles-tu le rituel du bain? lui ai-je demandé en souriant.

Ça, c'était plus tard, quand il fut capable de demeurer en position assise dans la baignoire.

— Nous alternions, ta mère et moi. Un soir un, un soir l'autre… Te souviens-tu que chaque fois que je te donnais ton bain, je te chantais des chansons?

Mane fouillait ses souvenirs; ça se voyait dans son regard.

— J'étais devenu un pro… je maîtrisais tout le répertoire de Carmen Campagne.

"Piou-Piou et Kiou-Kiou rrrroucoulent… se sont des pigeons voyageeeeuuurs…"

Subir Carmen ou le dino violette était pénible. Mais rien ne peut se comparer à la récompense que je touchais dans ces moments-là: ce rire extraordinaire dont seuls les bambins ont le secret. Celui qui sonne comme une pluie de grelots ou comme une source claire qui coule doucement dans un jardin. Ce rire inévitablement suivi du "Akaaaa!" exigeant que l'on chante "encore!".

C'est la P'tite Frisée qui m'a inspiré le présent billet. Elle nous questionnait à savoir comment nous, parents, appréhendions nos vies après le départ des enfants.

Personnellement, je n'y ai encore jamais songé. Je sais que ça arrivera mais ça ne se conçoit pas pour le moment. Ma tête et mon cœur sont trop occupés à regarder en arrière et à mépriser ce temps qui passe à une vitesse étourdissante. Beaucoup trop pour regarder vers l'avant et songer à ces jours à venir où je regretterai des périodes comme maintenant.

Je tente d'apprécier chaque instant de ce cadeau unique, cette inestimable fortune qu'est d'avoir mon bébé à mes côtés.

Et comme je l'écrivais sur le blog de P'tite Frisée, il est, a été et restera à jamais mon bébé, et le fait qu'un jour il se fasse la barbe tous les matins ne changera rien à cela :o)

-=-=-

May the good lord be with you
Down every road you roam
And may sunshine and happiness
Surround you when youre far from home
And may you grow to be proud
Dignified and true
And do unto others
As youd have done to you
Be courageous and be brave
And in my heart youll always stay
Forever young, forever young
Forever young, forever young

May good fortune be with you
May your guiding light be strong
Build a stairway to heaven
With a prince or a vagabond

And may you never love in vain
And in my heart you will remain
Forever young, forever young
Forever young, forever young
Forever young
Forever young

And when you finally fly away
Ill be hoping that I served you well
For all the wisdom of a lifetime
No one can ever tell

But whatever road you choose
Im right behind you, win or lose
Forever young, forever young
Forever young ,forever young
Forever young, forever young
For, forever young, forever young

— Rod Stewart, Forever Young —

Will it blend?

Hier soir, mon chum 64 m'a parlé d'un mec complètement flyé qui met sur le net des vidéos où il passe toutes sortes de choses au mixer. En tout cas, c'est ce que j'ai cru comprendre au travers de ses hoquets hilares :o)

Après vérification, et contrairement à ce que 64 croyait, ce site vend bel et bien des blenders. C'est l'approche de marketing de la compagnie Blendtec qui est à la fois originale et rigolote. Grâce à une série de capsules vidéo, le site Will It Blend? (trad: est-ce que ça se passe au mixer?) nous démontre que leur appareil peut "blender" pratiquement n'importe quoi.

C'est le concept des couteaux Ginsu qui coupe les cacannes métaliques, en plus élaboré :o) Le site nous invite même à faire nos propres suggestions. Que devraient-ils essayer de pulvériser la prochaine fois?

Le plus récent vidéo brisera le coeur des maniaques qui sont prêt à passer une nuit dehors devant les portes des grands magasins juste pour avoir la chance d'acquérir un iPhone :oD

Allez admirer les prouesses du Blentec et constater vous mêmes... Will it Blend?

Dilbert

Frantico



20080329

Cute!

Paraît qu'y'a pas d'mal à se faire du bien. Les images "cute" ça marche toujours pour ça :o)

C'est samedi tout le monde! La meilleure journée de la semaine! Enjoooyyy!























Ail laïque tout mou

OH MY GOD elle m'a bien faire rire!!!

Je l'ai prise chez Caro. Oui j'ai honte mais je vis bien avec ça :oP

Merci à tes enfants, Caro! Je mentionne que Bulle l'a dédiée à Mooooooooooo nlady! :)

The Church Of Google

' We have compiled a list of nine proofs which definitively prove Google is the closest thing to a "god" human beings have ever directly experienced. '

Mou'arf! :o)

Le reste est ici.

Merci à Monsieur M. pour ce moment de délire.

Frantico



Dilbert

Bon sang, ce gars là est un génie! :)

Si

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir,
Si tu peux être amant sans être fou d’amour ;
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et , te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles,
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les Rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser, sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront ;
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,

Tu seras un Homme, mon fils.

— Rudyard KIPLING —

Dilbert

Voici qui me rappelle cruellement mon quotidien, ces temps-ci.

20080328

Prout

De tous temps et toutes époques, le pet a toujours amusé. Allez savoir pourquoi. Cette essentielle fonction corporelle n'a certainement rien de noble, au contraire. Difficile d'imaginer pire scénario que d'échapper un pet au milieu d'un ascenseur bondé ou encore en pleine réception mondaine.

Reste que le pet est un sujet d'hilarité. Pour certains plus que pour d'autres. Personnellement, les jokes de pets, en Powerpoint ou en Shockwave ou autres, n'ont jamais déclanchées en moi des crises de rigolades. L'humour flatulence, à mon point de vue du moins, c'est du gag de premier degré. (J'aurais écrit du "zérotième" degré mais chuis pô sûr que ça swèye françâ). Il n'en demeure pas moins que tout un tas de gens aiment bien la thématique du pet en matière d'humour et qu'ils se claquent les cuisses, la face pleine de larmes, dès qu'un gag proutesque passe à leur portée.

N'empêche...

N'empêche qu'en visitant récemment le blog de Frantico, je suis tombé sur un truc complètement débile qui m'a fait sourire. Si vous avez trente secondes à perdre, allez là et lâchez-vous lousse. Priiit prôôtt prout, jusqu'où avancerez-vous?

http://www.zanorg.com/nicoshark/

[v'là de l'humour de gars ben ben fatigué ou j'm'y connais pas!]

Dommage

Ça a failli bien se passer. La matinée avait été correcte. J'ai même trouvé le moyen de rire ce midi. Déconner. Ça m'a fait l'effet d'une libération. Un trop plein accumulé qui jaillissait sous pression.

Ensuite, le collègue aux cartes est venu réorganiser mes priorités en fonction des siennes. Y'a eu un peu de "grinding" mais j'ai pu garder mon humeur sous contrôle.

Je viens de rentrer. J'ai passé l'après-midi à m'étourdir en écoutant des trucs qui décoiffent. Un trop plein d'agressivité; c'est rare chez moi. D'où les textes postés cet aprèm'.

J'ai full de commentaires à répondre. Vous êtes vraiment cools! J'ai vu passer beaucoup d'encouragements et ça a fait vraiment du bien, ça aussi.

Je vous reparle un peu plus tard.

J'suis vidé.

How does it feel to be one of the beautiful people?

And I dont want you and I dont need you
Dont bother to resist, Ill beat you
Its not your fault that youre always wrong
The weak ones are there to justify the strong

The beautiful people, the beautiful people
Its all relative to the size of your steeple
You cant see the forest for the trees
You cant smell your own shit on your knees

Hey you, what do you see?
Something beautiful, something free?
Hey you, are you trying to be mean?
If you live with apes, man, its hard to be clean

Theres no time to discriminate,
Hate every motherfucker
Thats in your way

The worms will live in every host
Its hard to pick which one they eat most
The horrible people, the horrible people
Its as anatomic as the size of your steeple
Capitalism has made it this way,
Old-fashioned fascism
Will take it away

— Marilyn Manson, The Beautiful People —


Its just one of those days
When you dont wanna wake up
Everything is fucked
Everybody sucks
You dont really know why
But you wanna justify
Rippin someones head off
No human contact
And if you interact
Your life is on contract
Your best bet is to just stay away motherfucker
Its just one of those days


Its all about the he says she says bullshit
I think you better quit
Lettin shit slip
Or youll be leavin with a fat lip
Its all about the he says she says bullshit
I think you better quit
Talking that shit


Its just one of those days
Feelin like a freight train
First one to complain
Leaves with the blood stain
Damn right Im a maniac*
You better watch your back
Cause Im fuckin up your program
And then your stuck up
You just locked up
Next in line to get fucked up
Your best bet is to just stay away mother fucker
Its just one of those days


I feel like shit
My suggestion
Is to keep your distance
Cause right now Im dangerous
Weve all felt like shit
And been treated like shit
All those motherfuckers
That wanna step up
You know I pack a chainsaw
I skin your ass raw
And if my day keeps going this way
I just might break something tonight


And if my day keeps going this way
I just might break you fuckin face tonight


Gimme something to break
Gimme something to break
Gimme something to break
How bout your fucking face


Its all about the he says she says bullshit
I think you better quit
That shits slick
Or youll be leavin with a fat lip
Its all about the he says she says bullshit
I think you better quit
Talking that shit
Punk
So come and get it

— Limp Bizkit, Breat Stuff —

The loop

Yadirf s'ti dog knaht

























LA DETTE DU QUÉBEC