“Two possibilities exist: either we are alone in the Universe or we are not. Both are equally terrifying.”

― Arthur C. Clarke

20141202

JE NE SUIS QU'UN SEUL

Je suis un contribuable.
Je suis citoyen d’une municipalité québécoise. Je paie des taxes municipales.
Je paie également des taxes provinciales et fédérales sur pratiquement tout ce que j’achète et sur tous les services auxquels je fais appel.
Je paie aussi des impôts au provincial et au fédéral.
Je paie des taxes scolaires.
Je suis automobiliste. Je paie donc des droits d’immatriculation et de permis de conduire.
Je paie aussi des taxes sur l’essence.
À titre d’abonné, je paie ma facture d’électricité au gouvernement du Québec.
Comme j’ai un travail, je paie de l’assurance emploi et je cotise au Régime des Rentes du Québec ainsi qu’au Régime Québécois d’assurance parentale.
Et puisque je suis parent, je paie évidemment une partie de ce que coûte l’envoi de mes enfants en garderie puis à l’école.
Je suis client à la S.A.Q. C’est mon choix. Et, à ce titre, je contribue un max à enrichir la province qui détient ce monopole.
J’ai été fumeur toute ma vie adulte. Je ne vous dis pas combien j’ai payé en taxes sur le tabac. Heureusement que j’ai finalement cessé de fumer il y a 3 ans.

À lire ce qui précède, on pourrait croire que je suis onze personnes différentes. C’est, en tout cas, ce que semblent croire les gens à qui nous confions le gouvernement de notre société. Mais je ne suis pas onze personnes. Je n’en suis qu’une seule. Je n’ai pas onze paires de poches où aller piger de l’argent, je n’en ai qu’une seule.

Qu’on me juge contribuable, salarié ou automobiliste, c’est le même argent, maigre pécule, qui est régulièrement ponctionné par les gouvernements. Il demeure unique et limité.

Ils peuvent faire des trésors d’imagination, trouver mille et une manière nouvelles et différentes de siphonner mes quelques sous, je n’en ai pas plus à leur donner.

Ce qui serait sympathique et surtout judicieux, ce serait que les gens qui nous gouvernent comprennent enfin ce qui précède et cessent de croire que je peux contribuer davantage juste parce qu’on m’appelle autrement.

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LA DETTE DU QUÉBEC