“Two possibilities exist: either we are alone in the Universe or we are not. Both are equally terrifying.”

― Arthur C. Clarke

20141216

BRANCHÉS...



Si vous connaissez le nom de l'auteur, faites-moi signe svp.

20141215

UNSUSTAINABLE

In an isolated system, the entropy can only increase. 
A species set on endless growth is... unsustainable. 

— Muse, The 2nd Law —

20141213

ARGUMENTUM AD POPULUM

"C'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison!"

— Michel Colucci, dit Coluche (1944 - 1986)

20141210

20141209

MERRY SNMGFIEHP !


20141207

20141205

20141202

JE NE SUIS QU'UN SEUL

Je suis un contribuable.
Je suis citoyen d’une municipalité québécoise. Je paie des taxes municipales.
Je paie également des taxes provinciales et fédérales sur pratiquement tout ce que j’achète et sur tous les services auxquels je fais appel.
Je paie aussi des impôts au provincial et au fédéral.
Je paie des taxes scolaires.
Je suis automobiliste. Je paie donc des droits d’immatriculation et de permis de conduire.
Je paie aussi des taxes sur l’essence.
À titre d’abonné, je paie ma facture d’électricité au gouvernement du Québec.
Comme j’ai un travail, je paie de l’assurance emploi et je cotise au Régime des Rentes du Québec ainsi qu’au Régime Québécois d’assurance parentale.
Et puisque je suis parent, je paie évidemment une partie de ce que coûte l’envoi de mes enfants en garderie puis à l’école.
Je suis client à la S.A.Q. C’est mon choix. Et, à ce titre, je contribue un max à enrichir la province qui détient ce monopole.
J’ai été fumeur toute ma vie adulte. Je ne vous dis pas combien j’ai payé en taxes sur le tabac. Heureusement que j’ai finalement cessé de fumer il y a 3 ans.

À lire ce qui précède, on pourrait croire que je suis onze personnes différentes. C’est, en tout cas, ce que semblent croire les gens à qui nous confions le gouvernement de notre société. Mais je ne suis pas onze personnes. Je n’en suis qu’une seule. Je n’ai pas onze paires de poches où aller piger de l’argent, je n’en ai qu’une seule.

Qu’on me juge contribuable, salarié ou automobiliste, c’est le même argent, maigre pécule, qui est régulièrement ponctionné par les gouvernements. Il demeure unique et limité.

Ils peuvent faire des trésors d’imagination, trouver mille et une manière nouvelles et différentes de siphonner mes quelques sous, je n’en ai pas plus à leur donner.

Ce qui serait sympathique et surtout judicieux, ce serait que les gens qui nous gouvernent comprennent enfin ce qui précède et cessent de croire que je peux contribuer davantage juste parce qu’on m’appelle autrement.

20141125

QUE LA NUIT ET LA RONDE DES HEURES ME RAMÈNE À TOI



On raconte l'histoire d'une fille belle et fière
D'un chevalier sans terre qui l'emmena
Il l'enlève tout au bord au bord de la terre
A la frontière du nord elle le suivra

Sans faire un bruit la neige tombera et j'attends
Que la nuit et la ronde des heures me ramènent à toi

Toi ma belle si tu renonces à la mer
Je serai ton trésor ton père ton roi
Jamais ne serai tienne jamais ne serai toute à toi
Trois heures avant le jour je m'enfuirai

Sans faire un bruit la neige tombera et j'attends
Que la nuit et la ronde des heures me ramènent à toi
Et quand sans faire un bruit la neige doucement s'en ira
C'est la nuit et la ronde des heures qui te ramènera

Trois heures avant le jour elle se fond dans l'hiver
Et en renard de neige elle se changea

Sans faire un bruit la neige tombera et j'attends
Que la nuit et la ronde des heures me ramènent à toi
Et quand sans faire un bruit la neige doucement s'en ira
C'est la nuit et la ronde des heures qui te ramènera

Sans faire un bruit la nuit j'attends
Sans faire un bruit bien loin d'ici j'attends
Sans faire un bruit la nuit j'attends
Sans faire un bruit bien loin d'ici j'attends

20141110

PURPOSE

L'espèce humaine est là, tout simplement. C'est tout ce qu'elle est: "Là". 

L'espèce humaine se contente d'exister. Pire: elle s'en satisfait. 

Il lui manque un but. Un objectif. Une raison d'être. Les anglophones ont un mot parfait pour cela; on n'a rien de tout à fait pareil en français: "purpose", qui est défini comme "the reason for which something is done or created or for which something exists" (la raison pour laquelle quelque chose est fait ou créé, ou pour laquelle quelque chose existe). 

The Human Race lacks purpose.

20141107

TIM HETHERINGTON

Tim Hetherington

REGARDE OÙ TU VAS

Tu traverses la gare centrale en pleine heure de pointe. Tous les trains viennent de vomir leurs lots de passagers en même temps dans les couloirs de l'endroit. Sérieusement, en ce moment précis, qu'est-ce qu'il y a de plus important pour toi que de regarder où tu vas ? 

Ce matin, sans blague, parmi les douzaines de gugusses qui s'entrechoquaient, le nez rivé sur leur cellulaire, y'avait même un grand tarla qui marchait en tenant son laptop à plat sur sa main. Son LAPTOP !!! Il jouait à WoW ou Dofus ou je ne sais quel jeu apparenté. Saint Câlice, y se sont-tu tous chié le cerveau ?

20141025

GOD IS DEAD

People should grow up and let go of their imaginary friend. We don't have all the answers. That doesn't mean we should make them up. It only means we should keep searching for them.


20141022

MALADES

Sérieusement, les religions sont des maladies et l’extrémisme est un cancer.

20141015

VIE PRIVÉE

On se scandalise — avec raison — des intrusions dans nos vies privées par des gouvernements et de nombreuses corporations. 

Songez un peu que, jusqu’à tout récemment et depuis 2000 ans, l’Église Chrétienne avait réussi un exploit éminemment plus extraordinaire : amener tout un chacun à révéler volontairement ses plus obscures secrets! En échange d’une hypothétique absolution, monsieur tout-le-monde passait à la confesse et confiait à ceux qui cherchaient à contrôler sa vie toute l’information dont ils avaient besoin pour le faire. 

Sans Internet, sans technologie. Je dis Chapeau! 

Et, vous savez quoi? Ça marche encore, la confession.

20140909

SELON HARPER, JE SUIS TROP CAVE

Selon Stephen Harper, je suis trop cave pour réfléchir par moi-même. Si je déteste le Parti Conservateur du Canada, c’est strictement parce que les ignobles médias gau-gau-caca me l’intiment. Ça n’a rien à voir avec le fait que chaque fibre de mon être est foncièrement opposée aux idéologies du PCC et révolté par le charcutage dans les programmes scientifiques et culturels, le prosélytisme des valeurs Chrétiennes à travers le monde ou la plupart de leurs positions sociopolitiques sur l’échiquier mondial. 

Ça n’a bien entendu rien à voir avec la destruction de la réputation Canadienne au plan de l’environnement, la nomination d’un Créationniste au poste de Ministre des Sciences, le systématique léchage des culs des pétrolières, le péage sur Champlain, leur intervention inappropriée dans la question des lignes à haute-tension sous-marines Terre-Neuviennes qui feront directe concurrence à Hydro-Québec qui, elle, n’a jamais bénéficié d’un sous de subvention Fédérale. 

Rien à voir non plus avec l’absence totale de considération envers des milliers de femmes autochtones disparues, que le Fédéral cautionne presque par sa simple inaction. Rien à voir avec la destruction du registre des armes à feu et le refus de simplement partager avec le Québec les données qu’il contenait. 

Rien à voir avec le remplacement des facteurs par des boîtes aux lettres à une époque où notre population vieillit et aura de plus en plus de mal à se déplacer pour aller quérir son courrier. 

Non, non, selon Stephen, je suis juste trop con pour me faire ma propre opinion et juger son Parti selon des valeurs qui me sont propres. Une chance qu’il est là pour me dire quel est mon problème : les méchants média Québécois qui pensent pour moi.

20140818

PARTAGE DES RICHESSES

Si vous voulez du calme et de l'ordre, donnez aux gens quelque chose à perdre.

20140802

20140711

GAFFE


20140707

ILLUSION D'ÉVOLUTION

La race humaine n’évolue pas, elle se raffine. On vit un peu plus vieux, on sent un peu moins mauvais, on voyage plus vite. Mais nos pulsions sont restées les mêmes : dominer autrui et lui imposer notre volonté ou, à défaut, le détruire; posséder toujours plus, travailler toujours moins; rechercher le plaisir, assouvir nos envies, tant morales qu’immorales; aimer aussi, un peu, et surtout être aimé. Rien de très glorieux.



Illustration trouvé au hasard sur Internet. Si vous en connaissez l'auteur, soyez gentil de m'en aviser. Merci.

20140702

DIEU

Dieu.

Pourquoi Dieu?

Tout simplement parce qu'un jour, il y a des dizaines de milliers d'années de ça, un mec a voulu des réponses à des questions auxquelles il n'était pas intellectuellement équipé pour répondre.

Ce mec a ensuite raconté Dieu à ses enfants. Ils ont fait pareil avec les leurs et ainsi de suite.

Au fil du temps s'est ajouté le contrôle des masses à la rationalisation de l'univers. De génération en génération, Dieu fut saupoudrés de commandements destinés à faire faire à l'Homme que qu'on voulu bien.

Et de fil en aiguille, c'est descendu jusqu'à toi.

Tes parents t'on raconté Dieu et toi, tu achètes tout ça sans douter. Pire: tu en es convaincu et tu cherches maintenant à convaincre les autres.

À transmettre à la prochaine génération ton Dieu en guise de réponse à tout ce que tu ne comprends pas.

Moi? Non.

Je ne connais pas toutes les réponses. Mais je préfère les chercher plutôt que de me faire contrôler et bercer d'illusions.

Quitte à ne rien trouver.

20140609

IDEAS


20140607

THE GHOST OF SHOKAN LAKE

From Peter Murphy's awesome new album LION, released just this week.

 
Peter Murphy - The ghost of Shokan Lake from Cyberyan on Vimeo.

20140606

DILBERT


EVIDENCE


20140605

20140604

BAISSEZ LE SON, TABARNACK !

Je n'achèterai pas le cabanon de jardin, ni l'auto neuve, ni la piscine, ni le voyage à Cuba, ni l'assurance auto, ni le iPhone quarante-douze.

Je n'en ai pas plus besoin qu'avant que tu me pètes les tympans avec tes osties d'annonces.

Arrêtez de m'agresser avec vos pubs. Pensez-vous vraiment que me faire chier va me donner le goût d'acheter vos bébelles?

C't'assez, gang de sans-dessein!


20140601

20140524

MOORE ON GUNS


From Facebook today

20140523

WAITING


20140519

THE MOST BEAUTIFUL SUICIDE

Il y a quelque chose d'obnubilant dans cette photo devenue mythique. Voici son histoire...



À l'âge de 23 ans, le 1er mai 1947, Evelyn McHale mettait fin à ses jours en sautant du 86e étage de l'Empire State Building. Sur le vif, Robert Wiles, un jeune étudiant en photographie qui passait par là, a capté la scène de sa mort, quatre minutes après sa chute sur une limousine des Nations unies.  

Connue aujourd'hui sous le nom de Most beautiful suicide, la photo montre le cadavre de la belle jeune femme qui repose sur un amas de tôle cabossée. Robert Wiles va vendre sa photo au magazine Life, qui la reproduira en pleine page dans son édition du 12 mai 1947. Ce sera la seule photo qu'il publiera. (source)


La photo de Wiles colorée ultérieurement

L'histoire de LIFE:


In May 1947, LIFE magazine devoted a full page to a picture taken by a photography student named Robert Wiles. The photograph is extraordinary in several ways — not least because it remains, seven decades later, one of the most famous portraits of suicide ever made. Along with Malcolm Browne’s 1963 image of a self-immolating Buddhist monk and a small handful of other photos of men and women seen before, during, or after their own self-slaughter, Wiles’ picture graphically and unforgettably captures the destruction — both literal and figurative — that attends virtually all suicides. 


The woman in the photo was 23-year-old Evelyn McHale. Not much is known of her life, or of her final hours, although countless people have put enormous effort into uncovering as much about the troubled, attractive California native as they possibly could. For example, the tremendous visual-culture blog Codex 99 has an admirably solid discussion of her life and her suicide. But even that examination of her history and her death feels somehow lacking — not because the Codex post is weak, but because Evelyn left behind so little to hold on to. In the end, there is not even a gravesite; she was cremated, according to her wishes, and no marker or tombstone exists. 

 But beyond the mystery of Evelyn McHale’s life and death, there is the equally profound mystery of how a single photograph of a dead woman can feel so technically rich, visually compelling and — it must be said — so downright beautiful so many years after it was made. There’s a reason, after all, why she is often referred to as “the most beautiful suicide”; why Andy Warhol appropriated Wiles’ picture for his Suicide: Fallen Body (1962); why once we look, it’s so hard to look away.

In Wiles’ photo, Evelyn (it doesn’t feel right to refer to her as “Ms. McHale”) looks for all the world as if she’s resting, or napping, rather than lying dead amid shattered glass and twisted steel. Everything about her pose — her gloved hand clutching her necklace; her gently crossed ankles; her right hand with its gracefully curved fingers — suggests that she is momentarily quiet, perhaps thinking of her plans for later in the day, or daydreaming of her beau. 

(Here, again, the Codex 99 post provides insight into her final hours, and maybe her final thoughts.) 

For its part, LIFE magazine captioned the picture with language that veers strikingly from the poetic to the elemental: “At the bottom of Empire State Building the body of Evelyn McHale reposes calmly in grotesque bier her falling body punched into the top of a car.” 

A single paragraph, meanwhile, describing how the scene came about is at-once unsentimental and elegiac:

On May Day, just after leaving her fiancé, 23-year-old Evelyn McHale wrote a note. “He is much better off without me. . . . I wouldn’t make a good wife for anybody,” she wrote. Then she crossed it out. She went to the observation platform of the Empire State Building. Through the mist she gazed at the street, 86 floors below. Then she jumped. In her desperate determination she leaped clear of the setbacks and hit a United Nations limousine parked at the curb. Across the street photography student Robert Wiles heard an explosive crash. Just four minutes after Evelyn McHale’s death Wiles got this picture of death’s violence and its composure. 

This is not the place to delve into the deep, troubling universe of suicide, with all of its attendant pain, grief and lingering, unanswerable questions. But for a single moment, we can look one last time at Evelyn McHale, and remember her. Even if none of us ever knew her. Even if we’ll never really know what pushed her off the building. Even if she’s long, long gone, and never coming back. (source)


20140514

SPACE ODDITY by Col. Chris Hadfield

Because it seems like it is currently being removed from YouTube, I'm gonna leave this right here.

Space Oddity performed by Col. Chris Hadfield from Cyberyan on Vimeo.

UN PEU DE RÉALISME, SVP.

Imaginez une famille pauvre qui serait voisine d’une famille riche. Maintenant, imaginez les enfants de la famille pauvre faire une crise à leurs parents en exigeant de pouvoir eux aussi, comme les enfants riches du voisin, aller à Brébeuf en BMW, pour des raisons d’équité et de justice. 

C’est l’effet que me font les demandes de rattrapage des fonctionnaires Québécois quand ils se comparent à ceux de l’Ontario ou de l’Alberta.

20140512

EXTRAORDINARY


20140508

YUGEN


J'aime

Source: I fucking love science on Facebook

20140507

TWITTANNIVERSAIRE

Je ne suis pas très actif sur Twitter. À dire vrai, je n'y vais pas souvent. C'est une plate-forme ici, maintenant. C'est un endroit où tu vas quand tu cherches de l'info sur un sujet de brûlante actualité, ou quand t'as rien de mieux à foutre.

Le rappel que j'ai reçu de Twitter aujourd'hui n'est donc pas pour moi un sujet de fierté ou de plaisir, mais plutôt un signe du temps qui passe. J'ai du mal à croire que ça fait six ans déjà.  Le quotidien défile sans que je m'en rende compte, jour après jour, et me voici déjà aujourd'hui. Ce jour d'hui qui sera déjà si lointain dans quelques temps à peine.


20140506

KIN MON HARPER

Péage sur le pont Champlain... j'vais vous régler ça dans le temps de le dire. Le Fédéral ne veut rien comprendre? Parfait. On va le construire nous-même, le pont. Ensuite, on va foutre un péage à tous les bateaux qui passent en-dessous. S'ils ne paient pas, y'aura plus rien qui circulera sur la voie maritime entre Montréal et les grands lacs.

20140504

PROLOGUE


MAY THE 4TH ET TOUT ÇA



Je suis coincé au boulot aujourd'hui. En bon petit fan de Star Wars, je me serais bien offert un marathon des films de Star Wars, en cette journée internationale de... Star Wars, justement. Mais ça n'est pas possible.

Alors comme les bureaux sont déserts, si on excepte yours truly, je bosse en me blastant les trames sonores de Star Wars de John Williams.

Bliss.

Happy Star Wars day ! May the 4th be with you.



20140428

LESSONS OF IMMORTALITY AND MORTALITY FROM MY FATHER, CARL SAGAN

BY SASHA SAGAN



We lived in a sandy-colored stone house with an engraved winged serpent and solar disc above the door. It seemed like something straight out of ancient Sumeria, or Indiana Jones — but it was not, in either case, something you’d expect to find in upstate New York. It overlooked a deep gorge, and beyond that the city of Ithaca. At the turn of the last century it had been the headquarters for a secret society at Cornell called the Sphinx Head Tomb, but in the second half of the century some bedrooms and a kitchen were added and, by the 1980s, it had been converted into a private home where I lived with my wonderful mother and father.

My father, the astronomer Carl Sagan, taught space sciences and critical thinking at Cornell. By that time, he had become well known and frequently appeared on television, where he inspired millions with his contagious curiosity about the universe. But inside the Sphinx Head Tomb, he and my mother, Ann Druyan, wrote books, essays, and screenplays together, working to popularize a philosophy of the scientific method in place of the superstition, mysticism, and blind faith that they felt was threatening to dominate the culture. They were deeply in love — and now, as an adult, I can see that their professional collaborations were another expression of their union, another kind of lovemaking. One such project was the 13-part PBS series Cosmos, which my parents co-wrote and my dad hosted in 1980 — a new incarnation of which my mother has just reintroduced on Sunday nights on Fox.

After days at elementary school, I came home to immersive tutorials on skeptical thought and secular history lessons of the universe, one dinner table conversation at a time. My parents would patiently entertain an endless series of "why?" questions, never meeting a single one with a “because I said so” or “that’s just how it is.” Each query was met with a thoughtful, and honest, response — even the ones for which there are no answers.

One day when I was still very young, I asked my father about his parents. I knew my maternal grandparents intimately, but I wanted to know why I had never met his parents.

“Because they died,” he said wistfully.

“Will you ever see them again?” I asked.

He considered his answer carefully. Finally, he said that there was nothing he would like more in the world than to see his mother and father again, but that he had no reason — and no evidence — to support the idea of an afterlife, so he couldn’t give in to the temptation.

“Why?”

Then he told me, very tenderly, that it can be dangerous to believe things just because you want them to be true. You can get tricked if you don’t question yourself and others, especially people in a position of authority. He told me that anything that’s truly real can stand up to scrutiny.

As far as I can remember, this is the first time I began to understand the permanence of death. As I veered into a kind of mini existential crisis, my parents comforted me without deviating from their scientific worldview.

“You are alive right this second. That is an amazing thing,”

“You are alive right this second. That is an amazing thing,” they told me. When you consider the nearly infinite number of forks in the road that lead to any single person being born, they said, you must be grateful that you’re you at this very second. Think of the enormous number of potential alternate universes where, for example, your great-great-grandparents never meet and you never come to be. Moreover, you have the pleasure of living on a planet where you have evolved to breathe the air, drink the water, and love the warmth of the closest star. You’re connected to the generations through DNA — and, even farther back, to the universe, because every cell in your body was cooked in the hearts of stars. We are star stuff, my dad famously said, and he made me feel that way.


Sasha and her father in his office, 1988.


My parents taught me that even though it’s not forever — because it’s not forever — being alive is a profoundly beautiful thing for which each of us should feel deeply grateful. If we lived forever it would not be so amazing.

When I was 7, we moved to another, larger house five minutes away in preparation for my brother, Sam. The Sphinx Head Tomb was left empty for a little while before my parents began the process of renovating it. They wanted a space to write and read and collaborate in peace. The remodeling was a long process, as it always is, but when the beautiful new incarnation was done, it didn’t get much use. Soon after, my father started looking pale and feeling a little weak. A checkup led to a blood test, which came with the news that he had a rare blood disease.

We moved to Seattle, so he could be treated by the best doctors. Remission, relapse, bone marrow transplant; relapse, bone marrow transplant number two, remission; relapse, bone marrow transplant number three. And then just at the winter solstice of 1996, he was gone. I was 14 years old.

The Sphinx Head Tomb was left unused, slowly filling up with my father’s papers, handwritten notes, photographs, to-do lists, birthday cards, childhood drawings, and report cards. Thousands of individual items, boxed away in 18-foot-high filing cabinets. My mother searched for a home for these keepsakes and manuscripts — the evidence of a great life lived by a great man — but no university or institution was willing to give them the preservative care and prominence she felt they deserved.

As the months turned into years, she devoted herself to carrying on my father’s legacy, somehow continuing their union and collaboration after his death. When my mother had the idea to do a new, updated version of Cosmos, she embarked on four years of pitches and meetings and maybes. Then she met Seth McFarlane, creator of Family Guy, who was a great fan of my dad’s work. And soon, in no small part thanks to Seth, a new Cosmos was underway. With my mother at the helm and the charming Neil deGrasse Tyson as host, tens of millions more people are now being exposed to the grandeur of science and my dad’s form of joyful skepticism.

But there is something else Seth did for my father’s legacy that has been significantly less tweeted about: He made it possible for all the contents of the Sphinx Head Tomb — all the essays on nuclear winter, the papers on the climate of Venus, the scraps of ideas, a boyhood drawing of a flyer for an imagined interstellar mission — to be preserved in the Library of Congress.

It’s an enormous honor that makes me feel that my father has, in death, achieved a kind of immortality — albeit a tiny, human, earthly immortality. But that’s the only kind a person can hope to achieve. Someday our civilization will crumble. The Library of Congress will be ruins, someone else’s Library of Alexandria. In the biggest sense, our species will eventually die out, or transform into something else, that will not revere what we revere. And then, a few billion years later, when the sun meets its own end, all life on Earth will die with it.

Growing up, I had learned all the reasons why real immortality is impossible from my father, yet I could not help but imagine 23rd or 24th century schoolchildren looking at my dad’s penmanship under glass and feel his life was really extended in some tangible way.

On the brisk, gray day this past November, during the week that would have been his 79th birthday, my family, our friends, and many of my father’s colleagues and former students gathered in Washington D.C. to celebrate the new Seth Macfarlane Collection of the Carl Sagan and Ann Druyan Archive. But when I entered the massive cathedral to the history of the country, I was overcome not with a sense of immortality but its antithesis. In front of the famous original copies of the Gutenberg Bible and the Gettysburg Address it hit me: This was not a monument to eternal life but a mausoleum.

In the way couples sometimes renew their vows, we renewed our grief. And in that moment my father was both so alive in the minds of those who loved him and so painfully gone. The conundrum of mortality and immortality was crystallized for me in the Library of Congress that day, but it’s the same paradox of our small place in the enormous universe that my parents first taught me in the Sphinx Head Tomb.

20140427

AU FINAL ...

Crois-tu vraiment que tout cela aura la moindre importance lorsque le soleil s'éteindra ?

20140423

LA VRAIE GAME COMMENCE BIENTÔT

Ce matin, je suis comme une grande partie des Québécois, heureux que le Canadien ait gagné sa première ronde de séries en quatre matches, envoyant ainsi les Bolts en vacances. Par contre, quand j’entends, je lis et je vois tout le hype autour de ces victoires sans grand éclat, parfois même chanceuses, je me dis que le bon peuple a désespérément besoin de bonnes nouvelles, de héros, d’espoir. 

Je ne veux pas péter votre balloune par pure méchanceté, mes cocos, mais je vous suggère de descendre de votre nuage. Tampa Bay était le seul adversaire « facile » qui se trouvait sur le chemin de la Sainte Coupe. À partir de maintenant, vous allez voir des parties pour hommes. Et c’est bien triste, mais la Flanelle n’a tout simplement pas le club pour aller plus loin. 

Ma prédiction? Les Big Bad Bruins vont rapidement étamper 3-4 Habs solidement dans les bandes et probablement en envoyer un à l’infirmerie. Le bleu-blanc-rouge va s’éfoirer comme une bouse pour se faire sortir en 4 ou 5 matches. 

C’est plate, ça ne me fait pas plaisir, mais c’est de la plus élémentaire lucidité.

20140418

IN FLAMES - FREE FALL


In Flames - Free Fall from Cyberyan on Vimeo.

Mirror mirror,
How far will I go?
Despite the foundation,
I am falling.
Sweet reflection,
Will you save a place for me?

Where am I heading?
Could you grant me a haven?
For what I am punished,
Could I ever repent?

Mother Nature, I’m wide open,
Waiting for you to move me.

Don’t keep it from me!
This is a free fall!
This is a free fall!

I never seem to understand.
The time, the place, and who I am.
Define a way to stay alive,
It’s like I’m living a lie.

Father time, every time I stop and feel,
You’re there to tell me I’m already late.
Don’t keep it from me!
This is a free fall!

I never seem to understand.
The time, the place, and who I am.
It’s like I’m living a lie.

I never seem to understand.
The time, the place, and who I am.
Define a way to stay alive,
It’s like I’m living a lie.

I never seem to understand.
The time, the place, and who I am.
Define a way to stay alive,

It’s like I’m living a lie.

SLADE - RUN RUNAWAY

20140417

QUAND MÊME...


20140416

HOOKED ON SOA

Ce soir, le Québec tout entier regardera les séries éliminatoires de la Coupe Stanley. 

Sauf moi.


20140415

ALCOOL ET JEUX

Selon la Loi, tu n’as pas le droit de te substituer à l’État pour voler le monde, pour les racketter, exploiter leur misère et leurs vices, pour les avilir et les siphonner. C’est un privilège du gouvernement.

20140329

TROOPER GIRL

Trooper Girl by s0r3n

20140328

VANITY


20140321

ON SE CALME

Les gens devraient arrêter de capoter avec le référendum. Les souverainistes n'ont simplement pas le droit à l'erreur. Le timing doit être parfait, sinon... un 3e référendum perdu en 30 ans, du jamais vu ailleurs sur la planète... ce serait le dernier clou dans le cercueil souverainiste. Et si le référendum est gagné, bin coudon, ça sera parce que la majorité le souhaite. C'est ça, la démocratie.

20140320

20140317

POURQUOI LA ST-PATRICK ?

Quand c’est rendu que tu meurs d’envie de sombrer dans un coma éthylique après avoir uriné et vomi un peu partout, alors que tu n’es ni en Irlande ni Irlandais, ça signifie que les gens sont désespérément dus pour une nouvelle fête bidon entre la St-Valentin et Pâques, pour lutter contre la morosité d’un hiver qui ne fini plus de finir.


20140316

TWO POSSIBILITIES

“Two possibilities exist: either we are alone in the Universe or we are not. 
Both are equally terrifying.” 

— Arthur C. Clarke



20140307

DEATH METAL + J-POP = A STRANGE KIND OF AWESOME

AT TRANSFORMATION

I want to help you lift enormous things 
A pinch, a sting, I don't feel a thing 
As the Earth revolved around the sun 
I can see it all at once 
And, oh, what a glittering chance

 

20140205

20140130

LETTRE DE CAVANNA AUX CULS-BÉNITS

Ecrivain, dessinateur et journaliste trouble fête, François Cavanna s'est éteint, mercredi 29 janvier, à l'âge de 90 ans. Il fut la figure de proue d'une génération et d'un journalisme provocateur, subversif et irrévérencieux, de Hara Kiri à Charlie Hebdo. Hommage au maître disparu: cette Lettre ouverte aux culs-bénits, publiée il y a 20 ans, n'a pas perdu une ride.



Lecteur, avant tout, je te dois un aveu. Le titre de ce livre est un attrape-couillon. Cette "lettre ouverte" ne s'adresse pas aux culs-bénits. [...]
Les culs-bénits sont imperméables, inoxydables, inexpugnables, murés une fois pour toutes dans ce qu'il est convenu d'appeler leur "foi". Arguments ou sarcasmes, rien ne les atteint, ils ont rencontré Dieu, il l'ont touché du doigt. Amen. Jetons-les aux lions, ils aiment ça.
Ce n'est donc pas à eux, brebis bêlantes ou sombres fanatiques, que je m'adresse ici, mais bien à vous, mes chers mécréants, si dénigrés, si méprisés en cette merdeuse fin de siècle où le groin de l'imbécillité triomphante envahit tout, où la curaille universelle, quelle que soit sa couleur, quels que soient les salamalecs de son rituel, revient en force partout dans le monde. [...]
Ô vous, les mécréants, les athées, les impies, les libres penseurs, vous les sceptiques sereins qu'écœure l'épaisse ragougnasse de toutes les prêtrailles, vous qui n'avez besoin ni de petit Jésus, ni de père Noël, ni d'Allah au blanc turban, ni de Yahvé au noir sourcil, ni de dalaï-lama si touchant dans son torchon jaune, ni de grotte de Lourdes, ni de messe en rock, vous qui ricanez de l'astrologie crapuleuse comme des sectes "fraternellement" esclavagistes, vous qui savez que le progrès peut exister, qu'il est dans l'usage de notre raison et nulle part ailleurs, vous, mes frères en incroyance fertile, ne soyez pas aussi discrets, aussi timides, aussi résignés!
Ne soyez pas là, bras ballants, navrés mais sans ressort, à contempler la hideuse résurrection des monstres du vieux marécage qu'on avait bien cru en train de crever de leur belle mort.
Vous qui savez que la question de l'existence d'un dieu et celle de notre raison d'être ici-bas ne sont que les reflets de notre peur de mourir, du refus de notre insignifiance, et ne peuvent susciter que des réponses illusoires, tour à tour consolatrices et terrifiantes,
Vous qui n'admettez pas que des gourous tiarés ou enturbannés imposent leurs conceptions délirantes et, dès qu'ils le peuvent, leur intransigeance tyrannique à des foules fanatisées ou résignées,
Vous qui voyez la laïcité et donc la démocratie reculer d'année en année, victimes tout autant de l'indifférence des foules que du dynamisme conquérant des culs-bénits, [...]
À l'heure où fleurit l'obscurantisme né de l'insuffisance ou de la timidité de l'école publique, empêtrée dans une conception trop timorée de la laïcité,
Sachons au moins nous reconnaître entre nous, ne nous laissons pas submerger, écrivons, "causons dans le poste", éduquons nos gosses, saisissons toutes les occasions de sauver de la bêtise et du conformisme ceux qui peuvent être sauvés! [...]
Simplement, en cette veille d'un siècle que les ressasseurs de mots d'auteur pour salons et vernissages se plaisent à prédire "mystique", je m'adresse à vous, incroyants, et surtout à vous, enfants d'incroyants élevés à l'écart de ces mômeries et qui ne soupçonnez pas ce que peuvent être le frisson religieux, la tentation de la réponse automatique à tout, le délicieux abandon du doute inconfortable pour la certitude assénée, et, par-dessus tout, le rassurant conformisme.
Dieu est à la mode. Raison de plus pour le laisser aux abrutis qui la suivent. [...]
Un climat d'intolérance, de fanatisme, de dictature théocratique s'installe et fait tache d'huile. L'intégrisme musulman a donné le "la", mais d'autres extrémismes religieux piaffent et brûlent de suivre son exemple. Demain, catholiques, orthodoxes et autres variétés chrétiennes instaureront la terreur pieuse partout où ils dominent. Les Juifs en feront autant en Israël.
Il suffit pour cela que des groupes ultra-nationalistes, et donc s'appuyant sur les ultra-croyants, accèdent au pouvoir. Ce qui n'est nullement improbable, étant donné l'état de déliquescence accélérée des démocraties. Le vingt et unième siècle sera un siècle de persécutions et de bûchers. [...]


Source: Huffington Post

LA DETTE DU QUÉBEC