― Arthur C. Clarke
20141220
LET US TEMPER OUR CRITICISM — Carl Sagan
Commis par Cyberyan à 07 h 50 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Citations, Random thoughts
20141216
20141215
UNSUSTAINABLE
In an isolated system,
the entropy can only increase.
A species set on endless growth is... unsustainable.
— Muse, The 2nd Law —
Commis par Cyberyan à 09 h 22 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Citations
20141213
ARGUMENTUM AD POPULUM
"C'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison!"
— Michel Colucci, dit Coluche (1944 - 1986)
Commis par Cyberyan à 18 h 51 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Citations
20141210
20141209
20141207
20141205
20141202
JE NE SUIS QU'UN SEUL
Commis par Cyberyan à 19 h 44 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Random thoughts, Spotlight sur la gang de crosseurs en cravates
20141128
20141125
QUE LA NUIT ET LA RONDE DES HEURES ME RAMÈNE À TOI
Commis par Cyberyan à 10 h 01 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Noize
20141110
PURPOSE
L'espèce humaine est là, tout simplement. C'est tout ce qu'elle est: "Là".
L'espèce humaine se contente d'exister. Pire: elle s'en satisfait.
Il lui manque un but. Un objectif. Une raison d'être. Les anglophones ont un mot parfait pour cela; on n'a rien de tout à fait pareil en français: "purpose", qui est défini comme "the reason for which something is done or created or for which something exists" (la raison pour laquelle quelque chose est fait ou créé, ou pour laquelle quelque chose existe).
The Human Race lacks purpose.
Commis par Cyberyan à 10 h 17 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Random thoughts
20141107
REGARDE OÙ TU VAS
Tu traverses la gare centrale en pleine heure de pointe. Tous les trains viennent de vomir leurs lots de passagers en même temps dans les couloirs de l'endroit. Sérieusement, en ce moment précis, qu'est-ce qu'il y a de plus important pour toi que de regarder où tu vas ?
Ce matin, sans blague, parmi les douzaines de gugusses qui s'entrechoquaient, le nez rivé sur leur cellulaire, y'avait même un grand tarla qui marchait en tenant son laptop à plat sur sa main. Son LAPTOP !!! Il jouait à WoW ou Dofus ou je ne sais quel jeu apparenté. Saint Câlice, y se sont-tu tous chié le cerveau ?
Commis par Cyberyan à 09 h 16 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Random thoughts, Vive les cons
20141025
GOD IS DEAD
People should grow up and let go of their imaginary friend. We don't have all the answers. That doesn't mean we should make them up. It only means we should keep searching for them.
Commis par Cyberyan à 08 h 50 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Random thoughts
20141022
MALADES
Commis par Cyberyan à 11 h 37 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Random thoughts
20141015
VIE PRIVÉE
On se scandalise — avec raison — des intrusions dans nos vies privées par des gouvernements et de nombreuses corporations.
Songez un peu que, jusqu’à tout récemment et depuis 2000 ans, l’Église Chrétienne avait réussi un exploit éminemment plus extraordinaire : amener tout un chacun à révéler volontairement ses plus obscures secrets! En échange d’une hypothétique absolution, monsieur tout-le-monde passait à la confesse et confiait à ceux qui cherchaient à contrôler sa vie toute l’information dont ils avaient besoin pour le faire.
Sans Internet, sans technologie. Je dis Chapeau!
Et, vous savez quoi? Ça marche encore, la confession.
Commis par Cyberyan à 10 h 11 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Random thoughts
20140909
SELON HARPER, JE SUIS TROP CAVE
Selon Stephen Harper, je suis trop cave pour réfléchir par moi-même. Si je déteste le Parti Conservateur du Canada, c’est strictement parce que les ignobles médias gau-gau-caca me l’intiment. Ça n’a rien à voir avec le fait que chaque fibre de mon être est foncièrement opposée aux idéologies du PCC et révolté par le charcutage dans les programmes scientifiques et culturels, le prosélytisme des valeurs Chrétiennes à travers le monde ou la plupart de leurs positions sociopolitiques sur l’échiquier mondial.
Ça n’a bien entendu rien à voir avec la destruction de la réputation Canadienne au plan de l’environnement, la nomination d’un Créationniste au poste de Ministre des Sciences, le systématique léchage des culs des pétrolières, le péage sur Champlain, leur intervention inappropriée dans la question des lignes à haute-tension sous-marines Terre-Neuviennes qui feront directe concurrence à Hydro-Québec qui, elle, n’a jamais bénéficié d’un sous de subvention Fédérale.
Rien à voir non plus avec l’absence totale de considération envers des milliers de femmes autochtones disparues, que le Fédéral cautionne presque par sa simple inaction. Rien à voir avec la destruction du registre des armes à feu et le refus de simplement partager avec le Québec les données qu’il contenait.
Rien à voir avec le remplacement des facteurs par des boîtes aux lettres à une époque où notre population vieillit et aura de plus en plus de mal à se déplacer pour aller quérir son courrier.
Non, non, selon Stephen, je suis juste trop con pour me faire ma propre opinion et juger son Parti selon des valeurs qui me sont propres. Une chance qu’il est là pour me dire quel est mon problème : les méchants média Québécois qui pensent pour moi.
Commis par Cyberyan à 12 h 10 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Random thoughts
20140818
PARTAGE DES RICHESSES
Si vous voulez du calme et de l'ordre, donnez aux gens quelque chose à perdre.
Commis par Cyberyan à 14 h 27 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Random thoughts
20140802
20140711
20140707
ILLUSION D'ÉVOLUTION
La race humaine n’évolue pas, elle se raffine. On vit un peu plus vieux, on sent un peu moins mauvais, on voyage plus vite. Mais nos pulsions sont restées les mêmes : dominer autrui et lui imposer notre volonté ou, à défaut, le détruire; posséder toujours plus, travailler toujours moins; rechercher le plaisir, assouvir nos envies, tant morales qu’immorales; aimer aussi, un peu, et surtout être aimé. Rien de très glorieux.
Commis par Cyberyan à 11 h 12 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Extinctionniste, Random thoughts
20140702
DIEU
Dieu.
Pourquoi Dieu?
Tout simplement parce qu'un jour, il y a des dizaines de milliers d'années de ça, un mec a voulu des réponses à des questions auxquelles il n'était pas intellectuellement équipé pour répondre.
Ce mec a ensuite raconté Dieu à ses enfants. Ils ont fait pareil avec les leurs et ainsi de suite.
Au fil du temps s'est ajouté le contrôle des masses à la rationalisation de l'univers. De génération en génération, Dieu fut saupoudrés de commandements destinés à faire faire à l'Homme que qu'on voulu bien.
Et de fil en aiguille, c'est descendu jusqu'à toi.
Tes parents t'on raconté Dieu et toi, tu achètes tout ça sans douter. Pire: tu en es convaincu et tu cherches maintenant à convaincre les autres.
À transmettre à la prochaine génération ton Dieu en guise de réponse à tout ce que tu ne comprends pas.
Moi? Non.
Je ne connais pas toutes les réponses. Mais je préfère les chercher plutôt que de me faire contrôler et bercer d'illusions.
Quitte à ne rien trouver.
Commis par Cyberyan à 20 h 47 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Random thoughts
20140609
20140607
THE GHOST OF SHOKAN LAKE
From Peter Murphy's awesome new album LION, released just this week.
Peter Murphy - The ghost of Shokan Lake from Cyberyan on Vimeo.
Commis par Cyberyan à 11 h 59 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Noize
20140606
20140605
20140604
BAISSEZ LE SON, TABARNACK !
Je n'achèterai pas le cabanon de jardin, ni l'auto neuve, ni la piscine, ni le voyage à Cuba, ni l'assurance auto, ni le iPhone quarante-douze.
Je n'en ai pas plus besoin qu'avant que tu me pètes les tympans avec tes osties d'annonces.
Arrêtez de m'agresser avec vos pubs. Pensez-vous vraiment que me faire chier va me donner le goût d'acheter vos bébelles?
C't'assez, gang de sans-dessein!
Commis par Cyberyan à 09 h 52 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Jihad contre la publicité, Random thoughts
20140601
20140524
20140523
20140519
THE MOST BEAUTIFUL SUICIDE
Il y a quelque chose d'obnubilant dans cette photo devenue mythique. Voici son histoire...
Connue aujourd'hui sous le nom de Most beautiful suicide, la photo montre le cadavre de la belle jeune femme qui repose sur un amas de tôle cabossée. Robert Wiles va vendre sa photo au magazine Life, qui la reproduira en pleine page dans son édition du 12 mai 1947. Ce sera la seule photo qu'il publiera. (source)
La photo de Wiles colorée ultérieurement |
L'histoire de LIFE:
In May 1947, LIFE magazine devoted a full page to a picture taken by a photography student named Robert Wiles. The photograph is extraordinary in several ways — not least because it remains, seven decades later, one of the most famous portraits of suicide ever made. Along with Malcolm Browne’s 1963 image of a self-immolating Buddhist monk and a small handful of other photos of men and women seen before, during, or after their own self-slaughter, Wiles’ picture graphically and unforgettably captures the destruction — both literal and figurative — that attends virtually all suicides.
The woman in the photo was 23-year-old Evelyn McHale. Not much is known of her life, or of her final hours, although countless people have put enormous effort into uncovering as much about the troubled, attractive California native as they possibly could. For example, the tremendous visual-culture blog Codex 99 has an admirably solid discussion of her life and her suicide. But even that examination of her history and her death feels somehow lacking — not because the Codex post is weak, but because Evelyn left behind so little to hold on to. In the end, there is not even a gravesite; she was cremated, according to her wishes, and no marker or tombstone exists.
But beyond the mystery of Evelyn McHale’s life and death, there is the equally profound mystery of how a single photograph of a dead woman can feel so technically rich, visually compelling and — it must be said — so downright beautiful so many years after it was made. There’s a reason, after all, why she is often referred to as “the most beautiful suicide”; why Andy Warhol appropriated Wiles’ picture for his Suicide: Fallen Body (1962); why once we look, it’s so hard to look away.
In Wiles’ photo, Evelyn (it doesn’t feel right to refer to her as “Ms. McHale”) looks for all the world as if she’s resting, or napping, rather than lying dead amid shattered glass and twisted steel. Everything about her pose — her gloved hand clutching her necklace; her gently crossed ankles; her right hand with its gracefully curved fingers — suggests that she is momentarily quiet, perhaps thinking of her plans for later in the day, or daydreaming of her beau.
(Here, again, the Codex 99 post provides insight into her final hours, and maybe her final thoughts.)
For its part, LIFE magazine captioned the picture with language that veers strikingly from the poetic to the elemental: “At the bottom of Empire State Building the body of Evelyn McHale reposes calmly in grotesque bier her falling body punched into the top of a car.”
A single paragraph, meanwhile, describing how the scene came about is at-once unsentimental and elegiac:
On May Day, just after leaving her fiancé, 23-year-old Evelyn McHale wrote a note. “He is much better off without me. . . . I wouldn’t make a good wife for anybody,” she wrote. Then she crossed it out. She went to the observation platform of the Empire State Building. Through the mist she gazed at the street, 86 floors below. Then she jumped. In her desperate determination she leaped clear of the setbacks and hit a United Nations limousine parked at the curb. Across the street photography student Robert Wiles heard an explosive crash. Just four minutes after Evelyn McHale’s death Wiles got this picture of death’s violence and its composure.
This is not the place to delve into the deep, troubling universe of suicide, with all of its attendant pain, grief and lingering, unanswerable questions. But for a single moment, we can look one last time at Evelyn McHale, and remember her. Even if none of us ever knew her. Even if we’ll never really know what pushed her off the building. Even if she’s long, long gone, and never coming back. (source)
Commis par Cyberyan à 08 h 43 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Pix, Random thoughts
20140514
SPACE ODDITY by Col. Chris Hadfield
Because it seems like it is currently being removed from YouTube, I'm gonna leave this right here.
Space Oddity performed by Col. Chris Hadfield from Cyberyan on Vimeo.
Commis par Cyberyan à 10 h 52 0 cyberblabla(s)
UN PEU DE RÉALISME, SVP.
Imaginez une famille pauvre qui serait voisine d’une famille riche. Maintenant, imaginez les enfants de la famille pauvre faire une crise à leurs parents en exigeant de pouvoir eux aussi, comme les enfants riches du voisin, aller à Brébeuf en BMW, pour des raisons d’équité et de justice.
C’est l’effet que me font les demandes de rattrapage des fonctionnaires Québécois quand ils se comparent à ceux de l’Ontario ou de l’Alberta.
Commis par Cyberyan à 09 h 46 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Random thoughts
20140512
20140508
20140507
TWITTANNIVERSAIRE
Je ne suis pas très actif sur Twitter. À dire vrai, je n'y vais pas souvent. C'est une plate-forme ici, maintenant. C'est un endroit où tu vas quand tu cherches de l'info sur un sujet de brûlante actualité, ou quand t'as rien de mieux à foutre.
Le rappel que j'ai reçu de Twitter aujourd'hui n'est donc pas pour moi un sujet de fierté ou de plaisir, mais plutôt un signe du temps qui passe. J'ai du mal à croire que ça fait six ans déjà. Le quotidien défile sans que je m'en rende compte, jour après jour, et me voici déjà aujourd'hui. Ce jour d'hui qui sera déjà si lointain dans quelques temps à peine.
Commis par Cyberyan à 09 h 52 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Le cerveau me coule par les oreilles, Random thoughts
20140506
KIN MON HARPER
Péage sur le pont Champlain... j'vais vous régler ça dans le temps de le dire. Le Fédéral ne veut rien comprendre? Parfait. On va le construire nous-même, le pont. Ensuite, on va foutre un péage à tous les bateaux qui passent en-dessous. S'ils ne paient pas, y'aura plus rien qui circulera sur la voie maritime entre Montréal et les grands lacs.
Commis par Cyberyan à 09 h 10 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Random thoughts
20140504
MAY THE 4TH ET TOUT ÇA
Je suis coincé au boulot aujourd'hui. En bon petit fan de Star Wars, je me serais bien offert un marathon des films de Star Wars, en cette journée internationale de... Star Wars, justement. Mais ça n'est pas possible.
Alors comme les bureaux sont déserts, si on excepte yours truly, je bosse en me blastant les trames sonores de Star Wars de John Williams.
Bliss.
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Cybertag : Random thoughts
20140428
LESSONS OF IMMORTALITY AND MORTALITY FROM MY FATHER, CARL SAGAN
BY SASHA SAGAN
We lived in a sandy-colored stone house with an engraved winged serpent and solar disc above the door. It seemed like something straight out of ancient Sumeria, or Indiana Jones — but it was not, in either case, something you’d expect to find in upstate New York. It overlooked a deep gorge, and beyond that the city of Ithaca. At the turn of the last century it had been the headquarters for a secret society at Cornell called the Sphinx Head Tomb, but in the second half of the century some bedrooms and a kitchen were added and, by the 1980s, it had been converted into a private home where I lived with my wonderful mother and father.
My father, the astronomer Carl Sagan, taught space sciences and critical thinking at Cornell. By that time, he had become well known and frequently appeared on television, where he inspired millions with his contagious curiosity about the universe. But inside the Sphinx Head Tomb, he and my mother, Ann Druyan, wrote books, essays, and screenplays together, working to popularize a philosophy of the scientific method in place of the superstition, mysticism, and blind faith that they felt was threatening to dominate the culture. They were deeply in love — and now, as an adult, I can see that their professional collaborations were another expression of their union, another kind of lovemaking. One such project was the 13-part PBS series Cosmos, which my parents co-wrote and my dad hosted in 1980 — a new incarnation of which my mother has just reintroduced on Sunday nights on Fox.
After days at elementary school, I came home to immersive tutorials on skeptical thought and secular history lessons of the universe, one dinner table conversation at a time. My parents would patiently entertain an endless series of "why?" questions, never meeting a single one with a “because I said so” or “that’s just how it is.” Each query was met with a thoughtful, and honest, response — even the ones for which there are no answers.
One day when I was still very young, I asked my father about his parents. I knew my maternal grandparents intimately, but I wanted to know why I had never met his parents.
“Because they died,” he said wistfully.
“Will you ever see them again?” I asked.
He considered his answer carefully. Finally, he said that there was nothing he would like more in the world than to see his mother and father again, but that he had no reason — and no evidence — to support the idea of an afterlife, so he couldn’t give in to the temptation.
“Why?”
Then he told me, very tenderly, that it can be dangerous to believe things just because you want them to be true. You can get tricked if you don’t question yourself and others, especially people in a position of authority. He told me that anything that’s truly real can stand up to scrutiny.
As far as I can remember, this is the first time I began to understand the permanence of death. As I veered into a kind of mini existential crisis, my parents comforted me without deviating from their scientific worldview.
“You are alive right this second. That is an amazing thing,” they told me. When you consider the nearly infinite number of forks in the road that lead to any single person being born, they said, you must be grateful that you’re you at this very second. Think of the enormous number of potential alternate universes where, for example, your great-great-grandparents never meet and you never come to be. Moreover, you have the pleasure of living on a planet where you have evolved to breathe the air, drink the water, and love the warmth of the closest star. You’re connected to the generations through DNA — and, even farther back, to the universe, because every cell in your body was cooked in the hearts of stars. We are star stuff, my dad famously said, and he made me feel that way.
My parents taught me that even though it’s not forever — because it’s not forever — being alive is a profoundly beautiful thing for which each of us should feel deeply grateful. If we lived forever it would not be so amazing.
When I was 7, we moved to another, larger house five minutes away in preparation for my brother, Sam. The Sphinx Head Tomb was left empty for a little while before my parents began the process of renovating it. They wanted a space to write and read and collaborate in peace. The remodeling was a long process, as it always is, but when the beautiful new incarnation was done, it didn’t get much use. Soon after, my father started looking pale and feeling a little weak. A checkup led to a blood test, which came with the news that he had a rare blood disease.
We moved to Seattle, so he could be treated by the best doctors. Remission, relapse, bone marrow transplant; relapse, bone marrow transplant number two, remission; relapse, bone marrow transplant number three. And then just at the winter solstice of 1996, he was gone. I was 14 years old.
The Sphinx Head Tomb was left unused, slowly filling up with my father’s papers, handwritten notes, photographs, to-do lists, birthday cards, childhood drawings, and report cards. Thousands of individual items, boxed away in 18-foot-high filing cabinets. My mother searched for a home for these keepsakes and manuscripts — the evidence of a great life lived by a great man — but no university or institution was willing to give them the preservative care and prominence she felt they deserved.
As the months turned into years, she devoted herself to carrying on my father’s legacy, somehow continuing their union and collaboration after his death. When my mother had the idea to do a new, updated version of Cosmos, she embarked on four years of pitches and meetings and maybes. Then she met Seth McFarlane, creator of Family Guy, who was a great fan of my dad’s work. And soon, in no small part thanks to Seth, a new Cosmos was underway. With my mother at the helm and the charming Neil deGrasse Tyson as host, tens of millions more people are now being exposed to the grandeur of science and my dad’s form of joyful skepticism.
But there is something else Seth did for my father’s legacy that has been significantly less tweeted about: He made it possible for all the contents of the Sphinx Head Tomb — all the essays on nuclear winter, the papers on the climate of Venus, the scraps of ideas, a boyhood drawing of a flyer for an imagined interstellar mission — to be preserved in the Library of Congress.
It’s an enormous honor that makes me feel that my father has, in death, achieved a kind of immortality — albeit a tiny, human, earthly immortality. But that’s the only kind a person can hope to achieve. Someday our civilization will crumble. The Library of Congress will be ruins, someone else’s Library of Alexandria. In the biggest sense, our species will eventually die out, or transform into something else, that will not revere what we revere. And then, a few billion years later, when the sun meets its own end, all life on Earth will die with it.
Growing up, I had learned all the reasons why real immortality is impossible from my father, yet I could not help but imagine 23rd or 24th century schoolchildren looking at my dad’s penmanship under glass and feel his life was really extended in some tangible way.
On the brisk, gray day this past November, during the week that would have been his 79th birthday, my family, our friends, and many of my father’s colleagues and former students gathered in Washington D.C. to celebrate the new Seth Macfarlane Collection of the Carl Sagan and Ann Druyan Archive. But when I entered the massive cathedral to the history of the country, I was overcome not with a sense of immortality but its antithesis. In front of the famous original copies of the Gutenberg Bible and the Gettysburg Address it hit me: This was not a monument to eternal life but a mausoleum.
In the way couples sometimes renew their vows, we renewed our grief. And in that moment my father was both so alive in the minds of those who loved him and so painfully gone. The conundrum of mortality and immortality was crystallized for me in the Library of Congress that day, but it’s the same paradox of our small place in the enormous universe that my parents first taught me in the Sphinx Head Tomb.
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Cybertag : Random thoughts
20140427
AU FINAL ...
Crois-tu vraiment que tout cela aura la moindre importance lorsque le soleil s'éteindra ?
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Cybertag : Citations, Random thoughts
20140423
LA VRAIE GAME COMMENCE BIENTÔT
Ce matin, je suis comme une grande partie des Québécois, heureux que le Canadien ait gagné sa première ronde de séries en quatre matches, envoyant ainsi les Bolts en vacances. Par contre, quand j’entends, je lis et je vois tout le hype autour de ces victoires sans grand éclat, parfois même chanceuses, je me dis que le bon peuple a désespérément besoin de bonnes nouvelles, de héros, d’espoir.
Je ne veux pas péter votre balloune par pure méchanceté, mes cocos, mais je vous suggère de descendre de votre nuage. Tampa Bay était le seul adversaire « facile » qui se trouvait sur le chemin de la Sainte Coupe. À partir de maintenant, vous allez voir des parties pour hommes. Et c’est bien triste, mais la Flanelle n’a tout simplement pas le club pour aller plus loin.
Ma prédiction? Les Big Bad Bruins vont rapidement étamper 3-4 Habs solidement dans les bandes et probablement en envoyer un à l’infirmerie. Le bleu-blanc-rouge va s’éfoirer comme une bouse pour se faire sortir en 4 ou 5 matches.
C’est plate, ça ne me fait pas plaisir, mais c’est de la plus élémentaire lucidité.
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Cybertag : Random thoughts
20140418
IN FLAMES - FREE FALL
In Flames - Free Fall from Cyberyan on Vimeo.
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Cybertag : Noize
20140417
20140416
20140415
ALCOOL ET JEUX
Selon la Loi, tu n’as pas le droit de te substituer à l’État pour voler le monde, pour les racketter, exploiter leur misère et leurs vices, pour les avilir et les siphonner. C’est un privilège du gouvernement.
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Cybertag : Random thoughts
20140329
20140328
20140321
ON SE CALME
Les gens devraient arrêter de capoter avec le référendum. Les souverainistes n'ont simplement pas le droit à l'erreur. Le timing doit être parfait, sinon... un 3e référendum perdu en 30 ans, du jamais vu ailleurs sur la planète... ce serait le dernier clou dans le cercueil souverainiste. Et si le référendum est gagné, bin coudon, ça sera parce que la majorité le souhaite. C'est ça, la démocratie.
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Cybertag : Random thoughts
20140320
20140317
POURQUOI LA ST-PATRICK ?
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Cybertag : Random thoughts
20140316
TWO POSSIBILITIES
“Two possibilities exist: either we are alone in the Universe or we are not.
Both are equally terrifying.”
— Arthur C. Clarke
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Cybertag : Citations
20140307
DEATH METAL + J-POP = A STRANGE KIND OF AWESOME
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Cybertag : Noize
AT TRANSFORMATION
I want to help you lift enormous things
A pinch, a sting, I don't feel a thing
As the Earth revolved around the sun
I can see it all at once
And, oh, what a glittering chance
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Cybertag : Noize
20140205
WHAT THE WORLD NEEDS MOST
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Cybertag : Pix, Random thoughts
20140130
LETTRE DE CAVANNA AUX CULS-BÉNITS
Ecrivain, dessinateur et journaliste trouble fête, François Cavanna s'est éteint, mercredi 29 janvier, à l'âge de 90 ans. Il fut la figure de proue d'une génération et d'un journalisme provocateur, subversif et irrévérencieux, de Hara Kiri à Charlie Hebdo. Hommage au maître disparu: cette Lettre ouverte aux culs-bénits, publiée il y a 20 ans, n'a pas perdu une ride.
Lecteur, avant tout, je te dois un aveu. Le titre de ce livre est un attrape-couillon. Cette "lettre ouverte" ne s'adresse pas aux culs-bénits. [...]
Dieu est à la mode. Raison de plus pour le laisser aux abrutis qui la suivent. [...]
Source: Huffington Post
Commis par Cyberyan à 10 h 46 0 cyberblabla(s)
Cybertag : Random thoughts