“Two possibilities exist: either we are alone in the Universe or we are not. Both are equally terrifying.”
― Arthur C. Clarke
― Arthur C. Clarke
20091222
Commis par Cyberyan à 23 h 06 1 cyberblabla(s)
Cybertag : Jokes
20091205
PENDANT QU'ON EXISTE...
Hier soir en quittant le resto, je m’engage dans une petite rue et me retrouve coincé derrière une benne à ordures. Prenant mon mal en patience, j’avance à ?/*&/?$% kilomètres heure et me résigne à observer le travail de l’éboueur qui courre derrière le camion en y projetant les détritus de mes contemporains.
Voilà un boulot qui garde en forme ! Par contre, la conscience sociale n’est visiblement pas un pré requis pour obtenir ce type d’emploi. Le mec semble prendre un malin plaisir, une fois les poubelles de plastiques vidées de leurs contenus, à les rendre au trottoir via une trajectoire parabolique imprécise dont l’amplitude et la vélocité ne sont pas sans rappeler certains numéros de haute voltige du Cirque du Soleil.
Coincé derrière ces nobles cols bleus municipaux, j’admire les triples vrilles et autres saltos arrière des contenants Rubbermaid et, question de tromper l’ennui, je tente de prédire où elles finiront leur course et quels objets elles percuteront sur leur parcours. Je vous jure qu’il eut été aussi facile pour le vidangeur de simplement reposer les poubelles verticalement, doucement, sur le bord de la rue. Apparemment, c’aurait été moins l’fun…
Un incident, cependant, est venu assombrir ma contemplation méditative de ces activités ordurières : c’est lorsque le vaillant éboueur a, sans sourciller, foutus des sacs de recyclage dans le camion avant d’abaisser le levier activant le compresseur. Songeur, je sentis une sournoise amertume m’envahir en regardant les contenants de plastiques, journaux et autres pièces cartonnées être impitoyablement broyées parmi des immondices dégoulinants de « jus de vidange ».
La planète n’est pas encore sauvée.
Voilà un boulot qui garde en forme ! Par contre, la conscience sociale n’est visiblement pas un pré requis pour obtenir ce type d’emploi. Le mec semble prendre un malin plaisir, une fois les poubelles de plastiques vidées de leurs contenus, à les rendre au trottoir via une trajectoire parabolique imprécise dont l’amplitude et la vélocité ne sont pas sans rappeler certains numéros de haute voltige du Cirque du Soleil.
Coincé derrière ces nobles cols bleus municipaux, j’admire les triples vrilles et autres saltos arrière des contenants Rubbermaid et, question de tromper l’ennui, je tente de prédire où elles finiront leur course et quels objets elles percuteront sur leur parcours. Je vous jure qu’il eut été aussi facile pour le vidangeur de simplement reposer les poubelles verticalement, doucement, sur le bord de la rue. Apparemment, c’aurait été moins l’fun…
Un incident, cependant, est venu assombrir ma contemplation méditative de ces activités ordurières : c’est lorsque le vaillant éboueur a, sans sourciller, foutus des sacs de recyclage dans le camion avant d’abaisser le levier activant le compresseur. Songeur, je sentis une sournoise amertume m’envahir en regardant les contenants de plastiques, journaux et autres pièces cartonnées être impitoyablement broyées parmi des immondices dégoulinants de « jus de vidange ».
La planète n’est pas encore sauvée.
Commis par Cyberyan à 11 h 49 0 cyberblabla(s)
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