“Two possibilities exist: either we are alone in the Universe or we are not. Both are equally terrifying.”

― Arthur C. Clarke

20161227

LE PROBLÈME

La météorologie est une science exacte, le problème, 
c'est que les météorologues ne la connaissent pas. 
— Coluche

20161226

DILBERT


20161225

DILBERT


20161201

DILBERT



20161130

DILBERT


20161121

BRUTAL

C'est le seul qualificatif qui me vient en tête pour parler de la première neige d'hier soir/cette nuit. Un matin tu jardines, le lendemain tu peltes.

20161116

DILBERT


20161027

JE CHERCHE UN SITH...

Ce truc est grandiose !



La suite ici, directement à la Source

20161013

HILDA

Créée par Duane Bryers, Hilda était une pin-up au physique atypique, plus voluptueuse que les standards imposés. Des formes généreuses, des situations inusités... un résultat aussi adorable que sympathique.



























20161006

VOS DÉSIRS



Tirée du film La Carapate, (c) Gaumont 1978

20160916

OUI, MAIS...

Chez IGA, la dame me demande si je veux un sac. Ma fibre environnementale s'anime. Je regarde les quatre items que je viens d’acquérir et j'estime que je saurai leur faire franchir sécuritairement (je te fais cadeau de cet adverbe encore tout chaud) les huit foulées qui me séparent de la porte ainsi que les vingts autres mètres menant à ma bagnole. Non sans fierté, je réponds donc à la caissière par la négative. 

Illico, elle sort un rouleau d'auto-collants de dessous son comptoir et s'applique à apposer un joli panier d'épicerie vert-fluo sur chacun des articles que je viens d'acquérir, attestant ainsi ma qualité de nouveau propriétaire. 

Je suis sorti du supermarché en me demandant si, troquant le sac plastique réutilisable de zéro virgule zéro zéro zéro poil-de-couille grammes contre quatre bouts de papier peints et gluants de colle, j'avais oui ou non contribué à sauver ma planète.

20160715

BUSTIN' MADE ME FEEL GOOD


Plusieurs m’ont dit avoir hâte de savoir ce que j’ai pensé du nouveau Ghostbusters. C’est pour cela que j’ai rédigées ces lignes. Rassurez-vous, il n’y a pas de spoilers dans ce texte. 

Clarifions quelque chose immédiatement : il n’y aura jamais un autre Star Wars meilleur, voire aussi bon que l’épisode IV (même si Empire passe proche). De même, il n’y aura jamais un Indiana Jones meilleur que Raiders, ou un autre Jurassic Park surpassant l’original. Ces films sont non seulement excellents mais, de plus, ils ont l’avantage de l’originalité et possèdent une charge émotive inégalable, liée à leur époque, à laquelle chacun de nous associe une nostalgie qui lui est propre. On ne peut tout simplement pas rivaliser avec ça. Donc, et c’est crucial, il n’y aura jamais un autre Ghostbusters aussi bon que le premier. 

Une fois cela dit, le nouveau Ghostbusters est un très bon film. Un excellent divertissement à voir en salle autant que possible. 

Cinématographie 

Le film est beau. Les effets spéciaux sont excellents, les plans sont efficaces et certains ont le potentiel de devenir iconique. New York, si bien présentée dans les films précédents, est encore une fois superbement capturée. On s’y retrouve, c’est clairement le setting Ghostbusters. 

Quatre filles badass

Ivan Reitmann a déclaré en entrevue que lorsqu’il travaillait sur Ghostbusters 3, le projet précédant qui n’a finalement jamais vu le jour, tous les acteurs masculins qu’il a approchés ont refusé de s’impliquer. Tous avaient à peu près le même discours : Ghostbusters est un film culte qu’ils adorent mais jamais ils n’oseraient porter ces chaussures-là.

Il faut saluer le courage des quatre actrices qui se sont liées au projet en sachant pertinemment qu’elles seraient la cible de plusieurs « haters ». Perso, je n’ai rien à leur reprocher. Elles font la job. Encore une fois, il serait injuste de les comparer aux originaux. Elles sont efficaces… dans le style d’humour que ce film impose. J’en parle d’ailleurs au paragraphe suivant. 

Mon personnage préféré est Jillian Holtzmann, sans grande surprise, pas parce qu’elle est la plus jolie mais parce qu’elle est définitivement la plus dingue! 




L’humour Ghostbusters n’est malheureusement pas au rendez-vous 

Côté humour, on est à des kilomètres du film original et même de Ghostbusters II. Très honnêtement, j’estime avoir ri, oh… une blague sur 10, maximum. Selon moi, le type d’humour est ce qui distingue le plus ce film des deux premiers. Heureusement, on ne sent pas que le film se veuille d’abord une comédie. C’est plutôt une sorte d’hybride action/sci-fi avec beaucoup d’humour (mais, encore une fois, malheureusement pas le genre qu’on attend). 

Les gadgets 

Le premier Ghostbusters nous a introduits à une panoplie relativement limitée de gadgets dont l’arme phare est le Positron Collider, ou Proton Pack. On a également pu se familiariser avec les joujoux de Egon Spengler comme le EMP reader, le piège à fantômes ou encore le containment unit (la prison à fantômes). Ghostbusters 2 a ajouté le Slime Blower à l’arsenal anti-spectre. Dans l’ensemble, la fonction de chaque item était expliquée et paraissait utile. 

Dans le nouveau film, par contre, on pèche par excès. Une ribambelle de nouveaux gadgets sont proposés sans que leur pertinence soit toujours très évidente. Cela dit, ça génère des scènes d’actions vraiment intenses et admirablement chorégraphiées.  

Caméos 


Des caméos (camés, en bon français), oui, il y en a. Plusieurs. Décevants, dans l’ensemble. Je ne m’étendrai pas sur le sujet ici parce que j’ai promis de ne rien spoiler. Je dirai par contre que le clin d’œil à Harold Ramis m’a touché. Il est simple, efficace et bien dosé. 

L’histoire, le méchant, la fin 

Les motivations du vilain sont triviales. Encore une fois, Hollywood applique la formule qui réussi si bien à DC Comics : on a qu’à dire que le méchant est mentalement ou affectivement perturbé et ça passera. À vrai dire, dans le contexte de Ghostbusters, on s’en fout un peu. On veut voir des fantômes et on veut voir les GB s’en occuper! De ce côté-là, ça marche. 

La fin m’a laissé… sur ma faim. J’en aurais pris encore un peu, même si ça faisait déjà deux heures que j’étais assis là. En bref — et je me limite encore pour ne pas gâcher le film pour les gens qui ne l’ont pas encore vu — c’est l’histoire de chasseurs de fantômes qui utilisent un équipement familier. Le lien avec les films précédents s’arrête-là. 

Ça ne m’a absolument pas empêché de grandement apprécier ce premier contact avec la nouvelle génération de busters et, pour tout vous dire, j’ai déjà hâte de revoir le film!

Générique 

Restez bien assis jusqu’à la toute fin du générique. ‘nuff said!


* EDIT: Je suis allé voir Ghostbusters en français pour que vous n'ayez pas à le faire. Vous vous rappelez que je vous ai dit que, bien que ce soit un très bon film, le nouvel opus signé Paul Feig ne possède pas l'humour des Ghostbusters originaux? Eh, bien! La VF sublime cette carence. Les rares bonnes blagues sont "Lost In Translation". Le résultat est affligeant. Si vous avez le choix, évitez la VF à tout prix.


20160714

NICE OU UN 14 JUILLET SUR TERRE

J'étais au planétarium aujourd'hui. Comme à chaque fois, on en ressort en mesurant tant bien que mal toute la petitesse de l'espèce humaine par rapport à l'inconcevable immensité du cosmos. Et pendant que toute cette matière tourne sur elle-même, se consumant en un formidable ballet intersidéral, là dans un coin sur ce grain de poussière bleu, d'insignifiants parasites s'entre-tuent pour que dalle. 

Je suis fatigué. Fatigué de nous tous. Fatigué de cette vaine vanité, de cette vilenie, de cette vacuité de l'esprit. Nous ne sommes rien du tout, mais nous manquons cruellement de la modestie nécessaire à en faire le constat collectif.

20160420

EXTINCT


20160313

DILBERT


20160211

DAESH MAG


20160130

20160121

FOCUS (OU FAUX-CUL, C'EST SELON)

Signe des temps, les mecs pissent connectés, la quéquette dans une main, le cellulaire dans l'autre. On ne porte plus attention au ici/maintenant (pas plus qu'aux potentielles éclaboussures intempestives susceptibles de vous souiller le pantalon). 

Ça essemesse queue en main; ça facebooke en urinant; ça gazouille des tweets le zizi à l'air. Joli concerto de cliquetis offert par ces Ludwig Von Bitte-Au-Vent qui surfent en remettant leur vessie en état de disponibilité. 

Pour ma part, j'en suis encore à la vieille méthode du regarde-ce-que-tu-fais. Je dois être devenu vieux.

20160112

FUN TIME

J'ai toujours aimé apprendre la vie des gens que j'admire et qui m'influencent. J'apprécie particulièrement découvrir les liens qui les unis.  Apprendre qu'untel et untel étaient assis sur les mêmes bancs d'école...  Qu'ils ont grandit ensemble, influencés par les mêmes choses et les mêmes gens... entendre le fruit de leurs collaborations...

La première fois que j'ai entendu FUN TIME, c'était sur un album de Peter Murphy. 

Comme plusieurs personnes, j'ai d'abord connu BAUHAÜS, la formation gothique pour laquelle chantait Murphy. J'ai adoré le matériel original du groupe ainsi que leurs reprises. Personnellement, j'ai toujours trouvé le Ziggy Stardust de Bauhaüs meilleur que celui de Bowie :)  Je trippais déjà sur une reprise de Bauhaüs de la chanson Third Uncle, de Brian Eno (oui, oui, LE Brian Eno plus célèbre pour avoir produit tout un tas de grands albums dont plusieurs de... David Bowie!)  Mais c'est une autre histoire.

C'est en voyant les crédits sur l'albums de Peter Murphy que j'ai appris que Fun Time avait été écrite par David Bowie et Iggy Pop. Donc, Iggy et David étaient des chums qui avaient accepté que Peter, un autre chum du temps de Bauhaüs, chante leur chanson.

Fun Time a été interprétée par Pop et Bowie comme vous pouvez le voir ici. Iggy Pop l'a chantée seul également.

Maintenant, imaginez ma surprise, moi qui ai voué quelques années de ma jeunesse à haïr profondément Culture Club et autres machins du genre, quand je suis tombé par hasard sur Fun Time chantée par Boy George. Et le pire, c'est que je suis obligé de reconnaître en toute impartialité que c'est une version très intéressante.

Bref, tout ça pour dire que j'adore découvrir le cheminement de vie d'une chanson, ses différentes interprétations et les liens qui unissent ses créateurs et interprètes puis, généralement, foncer ensuite me chercher quelques biographies que je dévore en écoutant de la musique.

C'est mon FUN TIME à moi.

YOUR GOD

20160111

THE THIN WHITE DUKE IS GOING FROM STATION TO STATION

Je ne sais pas comment je me sens. C’est bizarre. Je suis triste, bien sûr. Très triste. Orphelin à nouveau, comme chaque fois où l’un des phares de mon existence s’éteint. 

Le départ de Bowie ne me prend pas par surprise. Je sais la vie qu’il a menée; je l’ai vu si souvent « s’allumer avec ses tops »; à chaque mention de lui, je m’émerveillais qu’il puisse être encore des nôtres à l’horizon de sa huitième décennie. 

Lorsqu’on aime quelque chose ou quelqu’un que l’on devine vaguement en péril, on vit avec la peur quotidienne de le perdre. Demain, pour la première fois en près de vingt ans, je ne redouterai plus la nouvelle qu’on m’annonce aujourd’hui.


20160108

BLACKSTAR

À chaque fois que David Bowie sort un nouvel album, y'a un party dans mes oreilles. Ce nouvel opus ne fait pas exception. C'est comme si Bowie te prenait par la main en te disant: "Ferme les yeux et viens avec moi; je t'emmène quelque part où tu n'es jamais encore allé."


20160105

LA DETTE DU QUÉBEC