“Two possibilities exist: either we are alone in the Universe or we are not. Both are equally terrifying.”

― Arthur C. Clarke

20090226

NHL 09

Papa à fiston:

— Chéri, y'est dix heure moins quart! Lâche la XBox pis vas te coucher!

— Ah, est-ce que je peux finir ma game, avant? J'ai pas d'école demain!

— T'es en quelle période?

— Troisième!

— Hmm... fais ça vite!

— YEAAAAAHHH ! Hat trick!

— Bravo! Maintenant, vas faire un Hat Trick avec ta brosse à dent, pis après t'iras scorer dans un lit désert!

LET'S GET SOME SHOES! BETCH...

Mwahaha! Allez, c'est l'heure de se bidonner un p'tit coup! :oD

WANT



I'm always wanting more
Anything I haven't got
Everything
I want it all
I just can't stop
Planning all my days away
But never finding ways to stay
Or ever feel enough today
Tomorrow must be more
Drink more dreams more bed more drugs
More lust more lies more head more love
More fear more fun more pain more flesh
More stars more smiles more fame more sex
But however hard I want
I know deep down inside
I'll never really get more hope
Or any more time
Any more time
Any more time
Any more time

I want the sky to fall in
I want lightning and thunder
I want blood instead of rain
I want the world to make me wonder
I want to walk on water
Take a trip to the moon
Give me all this and give me it soon
More drink more dreams more drugs
More lust more lies more love
But however hard I want
I know deep down inside
I'll never really get more hope
Or any more time
Any more time
Any more time
Any more time

— The Cure, Want —

THE SNAKEPIT



Well we're a mile under the ground
And I'm thinking that it's Christmas
And I'm kissing you hard
Like I've got very important business
And no-one knows
And no-one sees us
Because they're drinking themselves senseless
And I'm writhing
And I'm writhing
And I'm writhing in the snakepit

Well I'm out in a car
And it's just full of stupid girls
And I've forgotten how to speak
And I just can't remember a word
And my eyes feel like they're bursting
And they're splitting like plums
And I'm writhing
And I'm writhing
And I'm writhing in the snakepit

— The Cure, The Snakepit —



Pour ZZ :)

20090225

VOYEUR VIRTUEL

Cette fois-ci, je vous propose des images trouvées avec un de mes "mots-fétiches":
Réalité

























L'image ci-dessous accompagnait un texte sur la télé-réalité.

20090224

Dilbert









Y'A PIRE

À tous ceux et celles qui ont déjà cru mourir de honte parce qu'ils ont bêché en débarquant d'un télé-siège, y'a pire...





20090223

Dilbert







20090222

LES PERLES DU MONDE ORDINAIRE

Gars #1: J’étudie en coiffure, j’aime vraiment ça !
Gars #2: Hey ! J’suis tellement content d’apprendre qu’enfin y va avoir un coiffeur homme pas gay !
Gars #1: Désolé de te décevoir…

Entendu par Katherine dans le métro

-=-

Deux passagères à l'aéroport:

— Je suis allée en Tunisie cet été, j’ai vraiment aimé ça !
— La Tunisie, c’est là qu’il y a eu le tsunami, hein ?
— Non, le tsunami, c’était en Thaïlande.
— Ben c’est dans le même coin, la Tunisie, non ?
— Euh… non. La Tunisie, c’est sur le bord de la mer Méditerranée. C’est proche du Maroc, de l’Algérie.
— Ah! Fait que c’est dans le même bout que les Îles Turquoises !

Entendu par Imen.

-=-

— Moé j’ai pas de misère à dormir su’ à job. Toi, t’es pas capable ?
— Ouais… juste quand chu ben chaud.

Entendu par Booba à l'aéroport

-=-

— Hey j’ai revu ma première blonde du secondaire l’autre jour pis elle est vraiment rendue grosse ! J’en reviens pas que j’ai pu sortir avec une fille de même.
— Ah fais-toi en pas avec ça. Tsé, les premières blondes, c’est comme les premières jobs sur un CV : après une couple d’années, ça compte pu.

Entendu par Jean-Sébastien dans l'autobus

-=-

— J’viens de me pogner une nouvelle TV ! Trop fou le HD !
— Avoue hein ! Combien de pouces ?
— J’hésitais entre une 42 pis une 40. Le vendeur était tellement slow que j’ai eu le temps de changer d’idée.
— Deux pouces dans un vagin, ca peut faire une grosse différence … mais pour les TV, c’est minime !

Entendu par Jean au centre-ville

-=-

Femme dans la 40aine, à un adolescent: T’as jamais essayé ?! Tu vas voir, c’est ben l’fun. Moi, j’ai commencé à ton âge pis j’ai jamais arrêté tellement j’ai aimé ça !
Ado: Ah ben merci madame. Moi, mes parents veulent pas que j’fume fait que je le fais jamais devant eux.
Femme (à une autre passagère): Moi j’aime ben les jeunes. Des fois, j’me sens responsable de leur éducation. Y’en a plein que leu’ parents leur montrent rien !

Entendu par Maude, coin St-Denis/St-Hubert

-=-

♀ Hier soir, j’ai fait un 69 avec mon chum. C’était moi qui était sur le dessus… et ça m’a ressorti par le nez !

Entendu par Carolanne au CEGEP

-=-

Ado: La seule raison pourquoi j’va à c’te cours-là, c’pour entendre « Va chier calice».

Entendu par mawie-mow au métro Berri-UQAM

-=-

Gars #1: Heille man, j’te dit qu’hier soir, j’étais trop hot a’k la chick !
Gars #2: Comment ça ?
Gars #1: J’étais tellement hot qu’a mouillait du cul.
Gars #2: Voyons ça se peut pas une fille qui jute du cul !
Gars #1: Oui ! J’te l’jure !
Gars #2: T’as surement pogné une sueuse d’la craque.
Gars #1: Ouin… peut-être ben… astie de pas propre !

Entendu par Martin sur une rue du Quartier Latin

-=-

Fille en furie dans une auto: Vos yeules ! J’ai peut-être pas de menton, mais j’ai plus de cul que toutes vous autres, mes tabarnaques !!!

Entendu par David devant le McDo du Centre-Sud

-=-

♀ Tu sais quoi ? Hier j’ai vu Oprah… et tu sais que si tu manges du fromage, ben ton caca va encore plus puer ?

Entendu par Mina à l'école

-=-

Ado #1: Asti que ça m’écoeure les poteaux dans le métro. C’est plein de microbes.
Ado #2: J’te donne un vingt si tu le liches !
Ado #1: Ouin… pour un vingt, ça vaut la peine… Pis de toute façon, c’est pas comme si c’était la première fois que j avais des boutons sur la langue…

Entendu par Martin dans le métro

-=-

♀ J’viens pour voir le médecin. J’ai des bébittes dans l’cul pis ça grouille… En tout cas, j’espère aussi juste que j’suis pas enceinte.

Entendu par Caro dans une salle d'attente

-=-

— Moi si y en a un que chu pu capable d’entendre c’est Garou ! Y fait juste des tounes pour les vieilles qui mouillent pu !
— Ouin. Moi c’est Jonas que j’haïs. Tsé, le chanteur… Y é has been avant d’être connu ce gars-là.

Entendu par Karine à l'UQÀM, pavillon Judith-Jasmin

-=-

♂ Tu penses pas que ça te nuit de dormir dans tes cours ?
♀ Bof… Tsé, comme aujourd’hui, j’me suis réveillée au milieu du cours pis tout ce que j’me rappelle d’avoir entendu la prof dire, c’est : C’est comme avoir des champignons dans l’vagin. Fait que, non, je crois pas que ça nuise trop trop.

Entendu par Olivier, station de métro U de M

-=-

♂ Comme ça, t’es virée écologique ?
♀ Oui, je me sers plus de sacs de plastique.
♂ Pourquoi ?
♀ Les itinérants qui vivent dans les dépotoirs pourraient s’étouffer avec ces sacs-là et mourir !

Entendu par Guillaume au CEGEP de Maisonneuve

-=-

♂ Tu trouves que j’ai un petit pénis !?
♀ …
♂ Attends ! M’a te le mettre d’un trou que tu l’trouveras pas p’tit, moé.

Entendu par Michelle au métro St-Henri

-=-

Deux gars dans l’entrée du guichet automatique sur Ste-Catherine :

— T’as donc ben les cheveux gras ! T’as mis quoi dans tes cheveux ?
— Du lubrifiant.
— Quelle sorte de lubrifiant ?
— Du lubrifiant naturel.
— Hein ? C’est quoi ça ?
— Tu veux pas le savoir…

Entendu par Samy.

-=-

Deux dames âgées :

— Moi, quand je vais au buffet, je suis généreuse sur le tip.
— Ah oui ?
— Oui, parce qu’une amie m’avait fait remarquer l’autre jour à quel point ils travaillent fort les serveurs à cette place-là. Des vraies petites fourmis !
— Mouin.
— Fait que quand j’y vais, je leur laisse toujours un dollar. Ils le méritent bien.

Entendu par Noisette Sociale chez Cora

-=-

Source: entendu à Montréal

THE KISS



Kiss me kiss me kiss me
Your tongue is like poison
So swollen it fills up my mouth

Love me love me love me
You nail me to the floor
And push my guts all inside out

Get it out get it out get it out
Get your fucking voice
Out of my head

I never wanted this
I never wanted any of this
I wish you were dead
I wish you were dead

I never wanted any of this
I wish you were dead
Dead
Dead
Dead

— The Cure, The Kiss —

Dilbert

To prevent herself from crying



Everyone who sees you thinks you should be smiling

That girl she's so press, that girl she's so beguiling

Everyone who sees you thinks you should be happy

Thinks you should coo-coo her and start acting all sappy

But it's

(Chorus)

Hard to laugh when you know that she's been cheating

Had her hands around him and she's been giving it a beating

Hard to laugh when you know that she's been lying

But you've got to laugh to prevent yourself from crying

Everyone asks you why you're so serious

'Cause your woman's got a body that would make most men delirious

Yeah, she's got a body of that you're painfully aware

'Cause everytime you see yourself you want to pull out your hair

But you know it's

(Chorus)

— The Pursuit Of Happiness, Hard To Laugh —

Your Disease



In one moment I'm goin all the way.
I make my poetry everyday.
And I'm frozen, comin right on time I froze my mind with that serious rhyme.
And I'm open comin up inside you know my mind has got a grand design
and I'm flowin, goin all the way I make my point to be everyday come on.

And I wanna take you down, but your soul cannot be found.
It doesn't matter much you see cause your disease is killing me.
And you know its only right cause it feels like paradise.
I know nothing is for free cause your disease is killing me.

My minds broken, I'm goin up in smoke if you breathe my toke I'm guaranteeing you choke,
and I'm chosen to testify to the masses wear dark glasses like the cops in
Texas.
All knowing its not a premonition kill the competition like a man on a mission,
I'm blowin comin up inside like the Bee Gees cry I'm just stayin alive come on.

And I wanna take you down, but your soul cannot be found.
It doesn't matter much you see cause your disease is killing me.
And you know its only right cause it feels like paradise.
I know nothing is for free cause your disease is killing me.

So now I'm finally goin down can I find my way back home,
now there's no one else around can I find my way back home.
Will I ever see the light.
Even though I'm fallin.
Will there ever be any peace for me.
Even though I'm falling.
Will there ever be any peace for me.
Even though I'm falling.
Will there ever be any peace for me.

And I wanna take you down, but your soul cannot be found.
It doesn't matter much you see cause your disease is killing me.
And you know its only right cause it feels like paradise.
I know nothing is for free cause your disease is killing me.

And I wanna take you down, but your soul cannot be found.
It doesn't matter much you see cause your disease is killing me.
And you know its only right cause it feels like paradise.
I know nothing is for free cause your disease is killing me.

— Saliva, Your Disease —

20090218

Voyeur Virtuel

Le mot clé d'aujourd'hui est "Idéal". Bien qu'on retrouve dans les résultats quelques images qui feront sourire les hommes, l'usage du terme semble largement plus répandu parmi la gente féminine...




















L'image ci-dessus et celle juste après étaient placées sous le thème "l'effeuilleuse idéale".




20090216

Dilbert





20090215

ILLUSIONS PERDUES

Comme beaucoup d'entre-nous, j'ai longtemps cru au Paradis des Bas. Cet endroit utopique où se retrouvent toutes les chaussettes qui disparaissent mystérieusement durant le transit entre la malle à linge sale et le panier plein de vêtements propres qu'on n'a pas envie de plier.


De tout temps, j'étais fermement persuadé qu'un phénomène inexpliqué, digne de la Twilight Zone ou des X-Files, était responsable du désarroi des chaussettes esseulées que je retirais de temps à autre de la sécheuse. Pauvres petites créatures orphelines, jumelles siamoises à jamais sectionnées, ayant perdue leur identité de "paire" puisque seules désormais. Ces pièces de vêtements mises de côté — pourvu que j'en possède plus d'une paire identique — en attendant qu'une semblable tragédie me permette éventuellement de reconstituer une nouvelle paire avec les deux petites veuves.

Des années plus tard, j'ai appris fortuitement que j'étais dans l'erreur et que l'endroit édénique en question n'avait jamais existé. C'est au hasard d'un épisode de "Dans une galaxie près de chez vous" que je fus instruit de la chose. En fait, tous les bas perdus de l'univers avaient été aspirés par une sorte de vortex durant le cycle de séchage et étaient "warpées" en orbite autour d'un astéroïde, loin, très loin, aux confins de l'univers.

Je n'en avais pas été choqué outre mesure. Après tout, la magie de l'inexpliqué perdurait et je ne portais aucune responsabilité dans ces drames puisque des phénomènes spatiaux-temporels aléatoires étaient à l'origine des kidnappings de chaussettes.

Or, il y a quelques temps, voilà que ma laveuse est tombée en panne. Elle a simplement cessé de fonctionner au beau milieu d'un cycle de rinçage, me laissant pantois devant une cuve pleine de vêtements à moitié lavés et d'eau refusant obstinément de s'évacuer. Murmurant une vague prière à l'intention de l'hypothétique Saint protecteur des consommateurs, je signalais le numéro d'un réparateur qui, du moins l'espérais-je, me dépannerait promptement et à peu de frais.

Et c'est là, Ô lecteurs adorés suspendus à ces lignes, c'est là que j'ai su à quel point j'avais erré dans mes raisonnements! Point de Paradis des bas ou d'astéroïdes lointains aux anneaux faits de chaussettes! Le bon vieux monsieur accouru à mon secours m'a charitablement expliqué le tout, inconscient qu'il était de détruire mes illusions.

En démontant toute la patente, le réparateur a extrait avec une adresse de chirurgien une chaussette noire coincée à l'extrémité du tuyau d'évacuation d'eau, juste avant l'entrée de la pompe.

"Hein ?!" me suis-je exclamé, "comment diable est-ce possible?"

Bon, d'accord, j'ai peut-être employé un vocabulaire différent, mais ma perplexité demeurait entière. L'eau enfin retirée de la laveuse, j'observais la cuve de cette dernière, percée de centaines d'orifices minuscules, en me demandant comment la coupable pièce de vêtement avait bien pu passer par là pour rendre l'appareil électroménager hors d'usage.

Gentiment, le vieil homme m'a fait remarquer l'espace circulaire situé tout en haut de la cuvette, permettant à l'eau de se faufiler PAR-DESSUS la cuve pour retomber à l'extérieur de celle-ci et être recueillie quelque part en-dessous, en cas de débordement.

"Vous avez probablement mis trop de linge dans une de vos brassées, ce qui fait qu'une fois la machine remplie d'eau, le linge tournoyait tout juste au niveau du rebord. À un moment donné, la chaussette est passée par-dessus le rebord, pour tomber le long de la paroi externe et être aspirée par la pompe d'évacuation. Ça n'est pas si rare; on voit ça régulièrement."

"Mouuu-aah ! Mettre trop de linge?! " déclarais-je avec un étonnement mal feint.

Mentalement, je me revoyais entasser le max de linge possible dans la laveuse afin de limiter le nombre de brassées à faire parce que, honnêtement, ça me fait chier de faire la lessive.

Pourquoi vous racontais-je l'anecdote, me demanderez-vous. Après le Père Noël et la Fée des Dents, voilà que le vilain Cy vous ôte vos dernières illusions d'enfants… les bas perdus ne vivent pas heureux everafter comme vous l'aviez crû, mais finissent peut-être en moisissant sur le rebord d'un quelconque canal d'égout…

Je vous le raconte pour vous mettre en garde, mes drôles! Parce qu'il paraît que j'ai été chanceux. Parce que ça aurait pu me coûter une nouvelle pompe.

J'ai inhumée la chaussette sans tambour ni trompette, sommairement, via la poubelle de la cuisine. En voilà une en tout cas dont la disparition ne tient pas de l'inexplicable.

Voyeur virtuel

C'est un petit jeu auquel je m'adonne parfois... Je vais sur Google Image Search, je tape un mot-clé au hasard et je regarde ce que ça donne...

C'est fou comme parfois on se demande vraiment comment telle ou telle image peut être associée avec le mot que l'on recherche. Quelques fois aussi, c'est un bon moyen de trouver des trucs intéressants à poster sur mon blog, ou encore ça peut m'inspirer des idées pour des billets.

Après des années passées à pratiquer occasionnellement ce passe-temps, j'ai décidé d'en faire une chronique. Voici donc le premier billet du "voyeur virtuel".

Il serait facile de trouver des images à vous présenter en utilisant des mots-clé du genre "sexe" ou "gros bâton" ou whatever... mais pour pimenter la chose, je vais plutôt m'en tenir à des mots très très ordinaires auxquels on peut rarement associer des double-sens. On verra bien ce que ça donne.

Donc, pour ce premier billet du voyeur, j'ai cherché des images avec le mot "rationnel". Libre à vous de me suggérer des mots-clé pour des billets futurs :)


Comment celle-ci est associée à "rationnel", j'en ai aucune idée!


Parfois, l'étrangeté des images qu'on trouve est due au fait qu'on a tendance à définir des mots par leurs contraires.









LA DETTE DU QUÉBEC