“Two possibilities exist: either we are alone in the Universe or we are not. Both are equally terrifying.”

― Arthur C. Clarke

20080229

fuck


Moins vingt-et-un yé.

TGTITGIFF

[ou Thank God Tomorrow is Thank God It's Fuckin' Friday!]

Sachons nous distraire des choses insolites...













Joyeux Vendredi Tout le Monde!

20080228

Les aventures surnaturelles de Cy au pays du neurone esseulé

Avez-vous-tu déjà r'marqué à quel point le T et le Y sont dangereusement proches l'un de l'autre sur un clavier?

Hier, j'suis passé proche de me retrouver dans une de ces situations à classer dans "Les fois où j'ai eu l'air d'un méchant tapon".

En écrivant un mail à un client, j'ai malencontreusement inversées ces touches, ce qui a donné EMPLOTEUR au lieu de EMPLOYEUR.

'reusement que j'ai repéré le lapsus avant de cliquer sur SEND.

Non, mais, y m'en arrive-tu des affaires fantastiques dans une journée !!!

20080227

Jeux Olympyan d'hiver

Les yeux fermés, l'athlète se concentre. Dans un instant se joueront certaines des minutes les plus déterminantes de son existence. Depuis l'autre côté du portail, la surface luisante et glacée le met au défi. Il sait qu'il va devoir dépasser des limites déjà intouchables, limites qu'il a lui-même fixées lors de prestations antérieures. Calme, les sens aiguisés, l'athlète est prêt.

Mais peut-on encore user de pareil euphémisme? À ce degré de brio, le terme "athlète" n'est plus qu'un pâle reflet, une ombre vaporeuse, un balbutiement de la réalité. C'est désormais d'artiste qu'il faut parler! Car poussé par ses maintes motivations, l'homme a su transformer son sport en art.

Le voilà qui s'élance! Attentif au moindre vacillement, il place son sens de l'équilibre au premier plan de ses fonctions physiologiques. Imperceptiblement, il repère les contours de son tracé, note mentalement les pièges du parcours, ajuste son centre de gravité. Son corps a toujours une mesure de retard sur son esprit alors qu'au moment-même où il effectue chaque figure à la perfection, il réfléchit déjà à la suivante.

Mû par l'instinct plutôt que par la pensée, il n'a de cesse de s'encourager mentalement. "Tu peux le faire! Tu SAIS le faire! T'es un champion! LE champion! Tu connais ce tracé sur le bout des doigts, sur le bout des pieds, plutôt! Restes concentré, tu y es presque!

L'homme cours sus au succès, bien sûr. Mais c'est surtout la peur qui le pousse. La peur de l'échec, la peur de la honte… s'il devait chuter en cet instant, sous les regards des gens qui l'entourent… Mieux vaut ne pas y songer!

Avec une mæstra qui confine les foules à admiration, l'homme termine sa routine en un dernier glissement souple. Il transpire, il est essoufflé, mais il est fier! À nouveau il a su offrir une performance impeccable.

Modeste, il se retient de lever les bras au ciel alors que, tout sourire, il monte abord de l'autobus 107 dont le plancher lui semble un véritable podium.

En route pour une autre journée de boulot. Putain de glace. Putain d'hiver.

Dilbert

20080225

T-shirts etc.

Bon, ben c'est lundi matin... Je vous souhaites de démarrer la semaine du bon pied! :o)
















20080221

Cyberthought of the Day


Handle every stressful situation like a dog.

If you can't eat it or hump it.

Piss on it and walk away.


J'ai des journées de fou cette semaine. J'arrive tard à la maison et c'est parfois pour y faire du travail apporté avec moi. J'ai plusieurs idées pour mon blog. Reste à trouver le temps et l'énergie pour écrire mes billets :o) Merci de votre fidélité, ma gang de cyberfuckés, I luv ya!

20080219

Météo-Médiocre: le temps de se plaindre (ze sequel)

Après le -20 de vendredi et le +6 d'hier...

Après la bruine, le grésil, la grèle, la neige et la pluie...

Maintenant le vent, la neige à nouveau et un p'tit -15 de prévu cette nuit.

Sortez vos pneus à clous, les enfants. Ça ne va pas être triste. Ce matin, durant son bulletin de circulation, Marc du 98,5 a mis 3 minutes à énumérer les accidents sur le réseau routier. Cent quatre-vingt secondes à faire le décompte de la tôle froissée, c'est long.

Paraît que la ville de Montréal possède 5 machines conçues exclusivement pour boucher les nids-de-poules.

Nouveau record: c'est la toute première fois que les cinq sont utilisées en même temps.

Dilbert

20080217

Météo-Médiocre: le temps de se plaindre

Il a fait -20 vendredi.

Il fait 1 aujourd'hui, dimanche. Le temps de sortir au Pharm-escroc Jean-Couteux pis chez Maxi, j'ai eu droit à de la bruine, puis de la grêle, puis des averses bien franches.

Comment voulez-vous que les infrastructures tiennent le coup?

Faites gaffe demain soir si vous sortez. On prévoit un maximum de 6 degrés avec des averses de pluie toute la journée, puis un petit plongeon à -4 en soirée.

Question que tout ça gèle bien comme il faut.

Voulez-tu ton pizza all dressed?

La semaine dernière, j'ai voulu me faire livrer un lunch au bureau. Comme je n'avais pas de pamphlets, je suis allé fouiner sur quelques sites web. Voici ce que Domino's me proposait à me mettre sous la dent (ou dans le cul, ça dépend du point de vue).


Dilbert

20080216

Ainsi fond, fond, fond, le budget militaire américain

Vous avez peut-être entendue la nouvelle: les américains planifient d'abattre un de leurs satellites espions. Raison: l'objet d'une taille avoisinant celle d'un autobus périclite et doit, selon de savants calculs, retomber vers la planète bleue le 6 mars prochain, très précisément.

Quand j'ai entendu ça aux infos, j'ai songé qu'il devait s'agir d'un vieux machin lancé sous Reagan dans les années '80. Pas du tout! Le petit jouet à indiscrétions fut placé en orbite en 2006! Le Pentagone refuse de dévoiler combien il a coûté, of course. Reste qu'apparemment, le truc n'a jamais fonctionné comme prévu et que nos voisins du sud n'ont jamais été en mesure de communiquer avec (emmerdant quand on songe que le bidule a été conçu pour stooler).

Alors voilà... d'ici trois semaines, les z'états-z'uniens fileront un coup de missile à ce petit bijou technologique. Boum. Finito el satellite.

Prétexte évoqué officiellement: le gouvernement U-ESSE-ASQUE souhaite éviter que l'objet ne choie sur la tronche d'un malchanceux en lui occasionnant p'être ben un ou deux bris de plombages.

Wow. Ils ne nous avaient pas habitués à un tel débordement de générosité! Sérieux, tirer un missile sol-espace, ça doit coûter des pétro-dollars. Paraît qu'ils sont même décidés à en envoyer jusqu'à trois, au cas où le premier (et éventuellement un deuxième) manquerait sa cible.

Ils ne craignent pas de casser leur p'tit cochon, les Bushiens... Quand on sait que la Terre est très très très largement inhabitée (70% d'océans, plus les déserts, les chaînes montagneuses, les calottes polaires, etc.) les probabilités qu'un morceau de ce truc tombe sur quelqu'un sont minces.

Très minces.

Beaucoup plus minces que les chances qu'il ne tombe en territoire russe ou chinois, mettons.

Je vous laisse imaginer ce qu'il contient comme technologie, ce satellite militaire espion qui n'a pas deux ans... Ça sent le Area 51 à plein nez! S'il y a la moindre chance qu'une partie atteigne le sol sans avoir été désintégrée par la ré-entrée, je crois qu'on peut exclure l'altruisme de la liste des motivations potentielles des étoilés du Pentagone.


Dilbert

20080215

TGIFF !!!













Dilbert

Oh, boy...

20080214

20080213

Bitch de pente d'autobus de merde de neige de cul

Je ne vous ai pas encore parlé de mon nouveau boulot. À vrai dire, je ne sais pas encore quoi en penser. Y'a des jours avec et des jours sans, comme on dit. Je suppose que la toute première chose qui me vient à l'esprit quand j'y pense, c'est le trajet pour m'y rendre.

Je n'y bosse que depuis un mois mais déjà mes aventures en transport des communs sont chargées de péripéties. Il faut d'abord savoir que les bureaux sont situés sur la rue de la Montagne (la bien nommée, la tabarnack).

En haut.

Tout en haut.

Prenez de la Montagne vers le nord, grimpez. Encore. Encore. Grimpez toujours. Passez Sherbrooke. Tapez-vous la côte de malade jusqu'à Dr. penfield. Arrêtez à mi-chemin. Soufflez. Sacrez. Répétez-vous que vous devez cesser de fumer. Repartez. Grimpez encore. Voilà Dr. Penfield. Vous y êtes? Good! Dépassez-la et grimpez encore. Oui, oui! Dans le cul de sac. Juste avant la falaise de pierre et l'escarpement du Mont Royal, tournez à gauche. C'est là.

L'ennui pour un commuteur du métro comme je suis, c'est qu'il me faut descendre à Peel. Ensuite, c'est trois rues à l'ouest et la pente de malade vers le nord. Moi qui étais habitué à descendre à McGill et rester bien au chaud et bien à l'horizontale jusqu'au Van Houtte… j'en arrache comme un dentiste.

À force de me pointer le matin au boulot en retard et en sueur, j'ai finalement cédé à user de l'autobus. Après tout, il me prend au coin de la rue et me dépose sur Dr. Penfield. Le gros du trajet merdique se fait sur des roues.

Je n'ai jamais aimé l'autobus. Ça n'est pas un moyen de transport précis en fait d'horaire, c'est sale, c'est froid, plein de courants d'air et on se fait brasser. Et c'est sans compter le vain espoir de trouver une place assise. Mais bon, ça vaut toujours mieux que d'arriver au boulot en retard et poisseux de transpiration avant même d'avoir pris mon premier café.

Ce matin, ô joie! J'étais inhabituellement en avance sur mon horaire. C'est donc avec enthousiasme que j'ai quitté mon domicile à 7H45 pour m'en aller prendre le bus de 7H57. Huit minutes pour faire un trajet de trente secondes, j'avoue que j'étais d'avance. Mais ce damné bus m'a appris qu'il n'est jamais à l'heure — parfois en retard, souvent à l'avance — et je ne voulais pas manquer cette chance d'arriver bien en avance au travail.

À 7H46 j'étais à l'arrêt de bus.

À 8H10 j'y étais encore. Pas de bus en vue. Faut dire que les abondantes chutes de neige de la nuit n'aidaient en rien le trafic. Un vrai bordel.

Le bus s'est finalement pointé. J'y suis monté avec les 500 grammes de neiges que j'avais de pris dans les cheveux.

La circulation était tellement pourrie qu'il fallait environ 4-5 minutes pour parcourir un pâté de maison. Ça a pris un temps interminable pour parvenir au centre-ville. C'était clair: j'étais en retard!

Le comble: arrivé au coin de Peel et de Maisonneuve, juste au pied de la câlisse de salope de pente à marde, le chauffeur déclara à la ronde qu'on devait descendre là parce qu'il ne monterait pas la côte avec son bus!

Faque je l'ai montée à pieds, la bitch.

Résultat: il m'aura fallu une heure et demi pour parcourir un trajet qui me prendrait normalement 15 minutes en bagnole.

Dilbert

20080208

TGIFF Enfin!



















Dilbert

20080207

Dilbert

20080206

De la bonne pub

Je vous l'ai déjà mentionné, je n'hésite pas à vous parler des publicités que j'aime, même si je peux parfois donner l'impression que je suis anti-pub. J'ai bien aimé celles-ci de la compagnie de condoms Durex. Amusantes, osées, originales.

Bon nombril de semaine tout le monde!





















LA DETTE DU QUÉBEC