“Two possibilities exist: either we are alone in the Universe or we are not. Both are equally terrifying.”

― Arthur C. Clarke

20080213

Bitch de pente d'autobus de merde de neige de cul

Je ne vous ai pas encore parlé de mon nouveau boulot. À vrai dire, je ne sais pas encore quoi en penser. Y'a des jours avec et des jours sans, comme on dit. Je suppose que la toute première chose qui me vient à l'esprit quand j'y pense, c'est le trajet pour m'y rendre.

Je n'y bosse que depuis un mois mais déjà mes aventures en transport des communs sont chargées de péripéties. Il faut d'abord savoir que les bureaux sont situés sur la rue de la Montagne (la bien nommée, la tabarnack).

En haut.

Tout en haut.

Prenez de la Montagne vers le nord, grimpez. Encore. Encore. Grimpez toujours. Passez Sherbrooke. Tapez-vous la côte de malade jusqu'à Dr. penfield. Arrêtez à mi-chemin. Soufflez. Sacrez. Répétez-vous que vous devez cesser de fumer. Repartez. Grimpez encore. Voilà Dr. Penfield. Vous y êtes? Good! Dépassez-la et grimpez encore. Oui, oui! Dans le cul de sac. Juste avant la falaise de pierre et l'escarpement du Mont Royal, tournez à gauche. C'est là.

L'ennui pour un commuteur du métro comme je suis, c'est qu'il me faut descendre à Peel. Ensuite, c'est trois rues à l'ouest et la pente de malade vers le nord. Moi qui étais habitué à descendre à McGill et rester bien au chaud et bien à l'horizontale jusqu'au Van Houtte… j'en arrache comme un dentiste.

À force de me pointer le matin au boulot en retard et en sueur, j'ai finalement cédé à user de l'autobus. Après tout, il me prend au coin de la rue et me dépose sur Dr. Penfield. Le gros du trajet merdique se fait sur des roues.

Je n'ai jamais aimé l'autobus. Ça n'est pas un moyen de transport précis en fait d'horaire, c'est sale, c'est froid, plein de courants d'air et on se fait brasser. Et c'est sans compter le vain espoir de trouver une place assise. Mais bon, ça vaut toujours mieux que d'arriver au boulot en retard et poisseux de transpiration avant même d'avoir pris mon premier café.

Ce matin, ô joie! J'étais inhabituellement en avance sur mon horaire. C'est donc avec enthousiasme que j'ai quitté mon domicile à 7H45 pour m'en aller prendre le bus de 7H57. Huit minutes pour faire un trajet de trente secondes, j'avoue que j'étais d'avance. Mais ce damné bus m'a appris qu'il n'est jamais à l'heure — parfois en retard, souvent à l'avance — et je ne voulais pas manquer cette chance d'arriver bien en avance au travail.

À 7H46 j'étais à l'arrêt de bus.

À 8H10 j'y étais encore. Pas de bus en vue. Faut dire que les abondantes chutes de neige de la nuit n'aidaient en rien le trafic. Un vrai bordel.

Le bus s'est finalement pointé. J'y suis monté avec les 500 grammes de neiges que j'avais de pris dans les cheveux.

La circulation était tellement pourrie qu'il fallait environ 4-5 minutes pour parcourir un pâté de maison. Ça a pris un temps interminable pour parvenir au centre-ville. C'était clair: j'étais en retard!

Le comble: arrivé au coin de Peel et de Maisonneuve, juste au pied de la câlisse de salope de pente à marde, le chauffeur déclara à la ronde qu'on devait descendre là parce qu'il ne monterait pas la côte avec son bus!

Faque je l'ai montée à pieds, la bitch.

Résultat: il m'aura fallu une heure et demi pour parcourir un trajet qui me prendrait normalement 15 minutes en bagnole.

10 cyberblabla(s):

Anonyme a dit...

C'est, entre autre, ce que je déteste de Montréal. J'y ai vécu 2 ans. Je vivais à Brossard et je travaillais sur Atwater. Petit trajet qui, à québec, aurait pris 15 minutes. Là ca en prenait 1 heure parfois !! Sans compter qu'il nous fallait stationner dans les rues. Bonjour l'absence de parking à long terme l'hiver, parce que le déneigement à Montréal, on peut pas dire que c'est efficace !

A ta place, j'envisagerais sérieusement de déménager non loin de ma job, au moins tu sauverais tout le temps de déplacement...;-)

la p'tite frisée a dit...

(pouahahaha)

hon, pauvre petit... tu as toute ma (POUAHAHA) compa(hinhinhin)ssion!

sérieusement, je compatis, ayant sacré après le trafic pendant longtemps.
Mais une fois que la neige sera partie (genre, en juin, à ce rythme), tu pourras prendre une belle marche matin et soir et te garder en forme super facilement, et gratos en plus!

Cyberyan a dit...

Cricri:
T'as bien raison! En plus, l'école de ti-pit est juste à 10 minutes du boulot!

L'ennui c'est que les loyers ne sont pas abordables dans le coin... genre: $1,200 pour un 4½

P'tite frisée:
Ce fut l'unique aspect positif: l'exercice. Mais aujourd'hui, 4 semaines plus tard, je ne ressens aucune amélioration :oP snif!

Unbélier a dit...

Tu pourrais rejoindre le club des EX (fumeur)Moi, SUE, Mylène, Martine). La monté serait plus agréable....

''GO THE MAN GO''

PS: J'avoue que je suis chanceux moi je travail tout en bas, en bas, de la dite montagne (hahahahahahahahaha)

Cyberyan a dit...

JF:
Le jour où j'arrêterai, ça sera par choix, pas par obligation!!!!!

Toi, non seulement tu travailles en bas mais en plus tu travailles dans un véhicule! :oP :o)

Bravo à tout le monde pour votre abandon du tabac, by the way :o)

NONE a dit...

wouahahahahahaha !!!!!!!!! Non mais c'est ti pas beautiful les joies du travail en plein centre-ville avec le traffic ? LOL

Mes sympathies ...;) xox

Cyberyan a dit...

Moon:
J'aimais mieux avant, quand je travaillais près du métro McGill. Même pas besoin de sortir déwors!

Anonyme a dit...

1200 pour un 4 1/2 ?? Tu vois, c'est, entre autres, ce que je déteste de Montréal!! J'habite à Lévis, une belle grande maison sur le bord du fleuve, avec le chateau frontnac en vue, et c'est moitié moins cher d'hypothèque !! ....et pas de smog sur la tête, et de débiles qui hurlent en sortant des bars à 3h du mat....;-) décidément la ville, c'est pas pour moi !

Cyberyan a dit...

Cricri: chanceuse!

Remarque que je resterai toujours un indécrottable amoureux de Montréal dans l'âme. La liste des choses que j'y aime est de loin plus longue que celle de ses inconvénients :o)

Anonyme a dit...

C'est ce qui compte oui! Qu'on compte un plus grand nombre de + que de - !

LA DETTE DU QUÉBEC