“Two possibilities exist: either we are alone in the Universe or we are not. Both are equally terrifying.”

― Arthur C. Clarke

20071010

Le papier croustille!

Je suis à la veille de créer un libellé intitulé "échos de pissotière".

Vous allez finir par croire que les toilettes du bureau sont pour moi une sorte de lieu du culte! (lieu du cul, peut-être, mais pas du culte!). Un endroit où je m'adonne à une contemplation hautement philosophique, un endroit propice à une méditation profonde. Or, il n'en est rien. D'une part, j'y séjourne rarement très longtemps. J'évite autant que ce faire peut la "grosse commission" communément appelée "numéro 2" car j'ai pour principe que si un jour il devait m'arriver d'attraper une MTS, j'aurai au moins eu du fun à la pogner.

Je suis toujours à l'affût d'un truc quelconque à partager avec vous. Que ce soit au volant, dans le métro, sous la douche ou... dans les toilettes du bureau. Mais il demeure que cet endroit m'a procuré quelques sujets intéressants dernièrement. Cette fois-ci, je voulais simplement vous apprendre que dans les toilettes de l'édifice où je travaille, le papier croustille!

Sérieux! Je ne sais pas ce qu'ils nous ont mis comme papier pour s'essuyer les mains mais il est… croustillant! Comme s'ils avaient réussi à créer une sorte de papier ultra-hyper-sec. Ça fait vraiment un drôle de feeling. Évidemment il absorbe l'eau assez efficacement. Mais justement, il devient rapidement inutilisable. Et c'est sans compter sa fragilité. La petite tranche de deux centimètres qui dépasse de la bordure de métal du compartiment vous reste systématiquement par petits bouts entre le pouce et l'index (mouillés, vous pensez bien que ça dévaste un papier super-sec) et le sol est constellé de morceaux rageusement abandonnés par des usagers désespérés de parvenir à soutirer une ou deux feuilles de chips à mains au rébarbatif système d'hygiène.

Bien sûr, les professionnels de chez Oxford gardent ces compartiments scrupuleusement pleins. Le poids de la pile de papier s'ajoute donc à la difficulté d'en extraire la feuille du dessous en tirant sur une mince bordure avec les doigts trempés.

Peut-être un jour, quand ils en auront leur claque de balayer des myriades de p'tits bouts d'papier sur le plancher, reviendront-ils à une serviette jetable plus conventionnelle. Entretemps, la poignée de la porte des toilettes est perpétuellement humide et on fini de s'assécher les paluches en se les enfonçant dans les poches.

Sur ces considérations d'une très haute teneur intellectuelle, bon "nombril de semaine" à tous, comme dit ma chum Gen.

3 cyberblabla(s):

Anonyme a dit...

Crime, Guy Fournier t'envierait de pouvoir parler ainsi d'histoires de chiottes!! ;-P xox

Valou a dit...

Qu'est-ce qu'une compagnie ne ferait pas pour économiser ?

En passant, ne pense pas que je suis une "weird" mais c'est bien la première fois que je lis des histoires de toilettes et que je trouve ça bon.

Tu pourrais presque en faire un sujet hebdomadaire :-)

Cyberyan a dit...

@ p'tit rien: Il doit envier ben du monde pour ben des raisons ;)

xXx

@machavalou: héhéhé ben pourquoi pas, si les idées sont là! En fait, j'ai pas de critère ni de limite. Une idée aléatoire m'arrive en tête... et si j'estime que je pourrais la développer de façon intéressante ou amusante, alors les probabilité sont que quelqu'un prendra un égal plaisir à la lire :)

(Je garde l'oeil ouvert et la braguette fermée!) Peut-être glanerai-je autre chose d'ici peu

:)

LA DETTE DU QUÉBEC