Le vent hurle à mes fenêtres depuis ce matin. Dehors, l'ex-neige s'écoule à flots en ruis sales jusqu'aux bouches d'égouts. La glace fond aussi. Cette damnée glace qui depuis des semaines formait deux tranchées parallèles dans la ruelle. Une fois la voiture engagée là-dedans, elle devenait comme une locomotive sur des rails. Les pneus coincés dans ces tracks d'eau solide, parfois creuses de près de 20 cm, n'en sortaient plus.
Deux fois déjà, cette année, je m'y suis pris en reculant ma caisse dans mon espace de stationnement. Je prends un petit élan, pas trop fort car je dois stationner à reculons en tournant pour glisser ma bagnole entre une clôture et la van de ma voisine. Difficile d'être rapide et précis quand les pneus patinent dans la sluch et la glace. Sans élan suffisant, les pneus arrières passent la tranchée de peine et de misère mais ceux d'en avant y restent coincés. Résultat, mon autoimmobile gît à plat ventre sur le banc de neige glacée séparant les deux tranchées. La pan à huile doit être écrasée entre la banquise de ruelle et le bloc moteur. -soupir- Même les "traction aid" sont inutiles.
Le temps est gris et morose là dehors. Un écureuil s'est aventuré sur la pelouse sale, flasque et détrempée de la cour d'en bas. Il grignote je-ne-sais-quoi, tout heureux de cette pause dans l'hiver. La neige qu'on ne savait plus où mettre fond quasiment à vue d'oeil sous les assauts impitoyable du vent et de ces dix degrés du 9 janvier 2008.
Je tourne en rond (jamais en carré).
Je crois que je fais une crise d'anhédonie.
“Two possibilities exist: either we are alone in the Universe or we are not. Both are equally terrifying.”
― Arthur C. Clarke
― Arthur C. Clarke
20080109
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Commis par Cyberyan à 14 h 41
Cybertag : Random thoughts
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