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Le résultat de près de trois semaines sans avoir mis les pieds sur Facebook -soupir-.
-=-
Burlesque. Freak show. Une chance que le ridicule ne tue pas. Je parle de notre système de justice. Rien de nouveau, me direz-vous.
Un gars endure une mégère durant trente ans. Trois décénies à se farcir la grosse vache qui l'engueule et le méprise quotidiennement. Un moment donné, les fils se touchent. Il n'en peut plus. Il craque, l'occit, et se prend vingt-cing ans pour meurtre avec préméditation.
Je ne dis pas que ça n'est pas mérité. Mais comparons...
Un jeune frais-chier de 19 ans qui se croit balaise joue au ganster d'opérette en trimbalant avec lui une arme de poing en tous temps. Il se pointe à un party un samedi soir, s'accroche avec un jeune bien ordinaire et lui tire une balle dans la tête parce que sa figure ne lui revient pas.
Meurtre au second degré (ben quoi, c'était poa prémédité!). Peine de 8 ans dont il ne purgera que le tier (eh, les prisons sont pleines) et à laquelle on retranchera le temps de réclusion d'avant le prononcé de la sentence (temps qui compte double, figurez-vous!)
En clair, si le meurtrier est incarcéré un an, le temps que son procès se termine, on retranchera 2 années d'incarcération à la peine de 2 ans et huit mois de ce danger public. Il sera de retour au soleil avant un an, laissant dévastées les vies des proches de sa victime.
Par pitié, ôtez les toges noires des juges. Il est temps de les vêtirs d'habits bouffants à gros points verts, de godasses énormes, de perruques fluos et de gros pifs rouges qui font pouet-pouet. Ça sera plus crédible à défaut d'être plus efficace.
Meurtre de sang froid? Allez, hop! Condamné à la lapidation par tarte à la crème! Vous préférez quelle saveur, m'sieur l'assassin?
Comment j'me sens? Je ne me sens pas. Paraît que c'est bon signe!
Les autres me sentent, par contre. Les femmes, surtout. Au moment des câlins, des bisous. Une pluie de compliments sur mon odeur, toujours.
Ça me fait sourire. Ça me gêne un peu, aussi. Parce que, dans le fond, je n'ai pas de mérite, sinon celui du choix de mon eau de toilette (qui n'a rien à voir avec l'eau de ma toilette).
C'était... oh... y'a au moins dix ans! En passant par hasard près du comptoir des cosmétiques pour hommes chez La Baie. Nouvelle gamme de produits. Exclusifs à La Baie. Vous ne trouverez pas ça ailleurs, m'sieur, vous voulez essayer?
Bof... voui, pourquoi pas? J'commence à en avoir un peu marre du Drakkar Noir. Tout le monde en porte. Hmmm... c'est vrai que ça sent bon! Combien? Soixante-cinq dollars? Bah, allez, je m'offre un caprice...
Aujourd'hui, ma potion magique est en vente partout, autour de 12 à 15 dollars la bouteille. Y l'ont même chez Jean Coutu!
Les femmes continuent à me complimenter. Plusieurs hommes ayant perçues mes effluves s'y sont convertis. Va p't'être falloir que je change à nouveau très bientôt, non?
Pardon? Comment dites-vous? C'était pas ça la question? Comment je me sens... moralement? Ahhhhhh.... 'scusez.
Moche.
Un gars endure une mégère durant trente ans. Trois décénies à se farcir la grosse vache qui l'engueule et le méprise quotidiennement. Un moment donné, les fils se touchent. Il n'en peut plus. Il craque, l'occit, et se prend vingt-cing ans pour meurtre avec préméditation.
Je ne dis pas que ça n'est pas mérité. Mais comparons...
Un jeune frais-chier de 19 ans qui se croit balaise joue au ganster d'opérette en trimbalant avec lui une arme de poing en tous temps. Il se pointe à un party un samedi soir, s'accroche avec un jeune bien ordinaire et lui tire une balle dans la tête parce que sa figure ne lui revient pas.
Meurtre au second degré (ben quoi, c'était poa prémédité!). Peine de 8 ans dont il ne purgera que le tier (eh, les prisons sont pleines) et à laquelle on retranchera le temps de réclusion d'avant le prononcé de la sentence (temps qui compte double, figurez-vous!)
En clair, si le meurtrier est incarcéré un an, le temps que son procès se termine, on retranchera 2 années d'incarcération à la peine de 2 ans et huit mois de ce danger public. Il sera de retour au soleil avant un an, laissant dévastées les vies des proches de sa victime.
Par pitié, ôtez les toges noires des juges. Il est temps de les vêtirs d'habits bouffants à gros points verts, de godasses énormes, de perruques fluos et de gros pifs rouges qui font pouet-pouet. Ça sera plus crédible à défaut d'être plus efficace.
Meurtre de sang froid? Allez, hop! Condamné à la lapidation par tarte à la crème! Vous préférez quelle saveur, m'sieur l'assassin?
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Comment j'me sens? Je ne me sens pas. Paraît que c'est bon signe!
Les autres me sentent, par contre. Les femmes, surtout. Au moment des câlins, des bisous. Une pluie de compliments sur mon odeur, toujours.
Ça me fait sourire. Ça me gêne un peu, aussi. Parce que, dans le fond, je n'ai pas de mérite, sinon celui du choix de mon eau de toilette (qui n'a rien à voir avec l'eau de ma toilette).
C'était... oh... y'a au moins dix ans! En passant par hasard près du comptoir des cosmétiques pour hommes chez La Baie. Nouvelle gamme de produits. Exclusifs à La Baie. Vous ne trouverez pas ça ailleurs, m'sieur, vous voulez essayer?
Bof... voui, pourquoi pas? J'commence à en avoir un peu marre du Drakkar Noir. Tout le monde en porte. Hmmm... c'est vrai que ça sent bon! Combien? Soixante-cinq dollars? Bah, allez, je m'offre un caprice...
Aujourd'hui, ma potion magique est en vente partout, autour de 12 à 15 dollars la bouteille. Y l'ont même chez Jean Coutu!
Les femmes continuent à me complimenter. Plusieurs hommes ayant perçues mes effluves s'y sont convertis. Va p't'être falloir que je change à nouveau très bientôt, non?
Pardon? Comment dites-vous? C'était pas ça la question? Comment je me sens... moralement? Ahhhhhh.... 'scusez.
Moche.
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