“Two possibilities exist: either we are alone in the Universe or we are not. Both are equally terrifying.”

― Arthur C. Clarke

20080202

Comme autant de coups d'épingles

Mère Nature nous a vraiment payée la traite, cette semaine, en nous virgulant à la gueule l'éventail complet de ce qu'elle a de plus dégueulasse en hiver.

Début de semaine: froid de canard. Tout ce qui traîne au sol et qui est à l'origine constitué d'eau (neige, slush, cerveau du beau-frère) gèle et devient dur comme un caillou tout luisant.

Milieu de semaine: il pleut. Des cordes. À boire debout. Comme vache qui pisse. Sur la glace. De la glace vive recouverte d'eau, mes drôles, je ne vous le recommande pas. Parapluie en main, j'évolue sur les trottoirs tel un funambule sur son fil d'acier. Chaque pas est périlleux. Mes muscles souffrent en luttant contre le brutal assaut du déséquilibre. La joie.

Dans la même journée, le vent se lève. La pluie se change en neige. Toute l'eau imbibant le sol vire au solide, dure comme du granit et plus glissante que si on l'avait recouverte de beurre frais. Une petite pellicule de neige folle dissimule le tout. Marcher devient un acte suicidaire.

Hier: les vents forts s'en donnent à cœur joie. La neige est devenue de la grêle. En clair: l'eau se change en glace bien avant de toucher terre. Ce qui tombe des cieux avec une désagréable vélocité ressemble à s'y méprendre à du gros sel. Ça vous fouette le visage comme autant de vilains coups d'épingles. Ces centaines et des centaines de coups à la minute.

Comme dirait mon chum Laff: ostie d'pays d'cul.

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LA DETTE DU QUÉBEC