De tact et d'à-propos

Une amie m'appelle ce matin et me demande si j'ai lu le Journal de Montréal d'aujourd'hui.

— Euh… non.

Elle, si! Ça fait partie de son travail de relationniste de lire tous les journaux le matin… je comprends?

Oui, oui, je comprends, y'a pas de gêne à lire le J de M… J'suis pas élitiste.

— Donc, tu n'as pas lus les articles sur le Collège?

LE collège.

i.e.: Le Collège de Montréal, école secondaire où nos fils, amis d'enfance, acquièrent de concert une éducation.

Elle me résume le scoop aux odeurs de scandale financier, s'offusque, me déclare qu'elle va demander des explications, etc.

J'ai pas encore eu le temps de lire les articles, à vrai dire. Si ça vous branche, voici quelques liens que j'ai pris en note pour plus tard:

Des dépenses somptuaires

Le Collège pris à surfacturer les parents

Des dépenses exagérées?

Des dépenses somptuaires… mouais… déjà assez sinistre comme titre. Annonciateur de colères à venir du parent-client que je suis.

J'ai songé: "Voilà qui fera du bruit aux infos ce soir… je me demande quelle sorte de damage control l'école compte exercer… surtout auprès de nos jeunes…"

Pis v'là-ti pas que cet aprèm', je reçois un email provenant de Info Collège de Montréal, intitulé Infolettre Collège de Montréal.

Je me suis dit: "Tiens, ça n'a pas traîné! J'ai hâte de lire ce qu'ils auront à nous dire sur ce soi-disant scandale financier…"

J'ouvre le mail et je tombe nez à écran avec ceci:




Avouez que, question timing, c'est ce qu'on peut appeler "se planter royalement".