Savoure moi savoure toi savoure le rouge
mon amour. Savoure-toi savoure-moi
savoure le rouge mon amour.
Si je dessinais sur toi des serpents
des serpents en argent, tu voudras voir des marais
de sang
et cultiver la flore de mes mouvements
tu voudras que je dessine sur toi sur ton corps
des étoiles de diamant. Lève les bras comme ça ne bouge plus !
oublie-moi ou bien ne m'oublie pas !
eh ! Conduis-moi vers ton endroit mon bébé
parle-moi ! parle-moi ! de ton humidité
décris-moi ! décris-moi ! sale et beau à la fois
bien avant que les astres jaillissent et que ton sexe me lisse
entre les mains, les doigts mouillés, l'étoile inondée
tu me griffes la peau sur le tableau et un jour je te peindrai entière
sur tout ton corps je te peindrai dans l'or
l'ultra chair mon huile et ma déesse
retourne toi retourne dans le rouge...
eh ! conduis-moi ! vers ton endroit mon bébé
parle-moi ! parle-moi de ton humidité
décris-moi ! décris-moi ! sale et beau à la fois
eh ! mon bébé mon bébé mon bébé
conduis-moi ! conduis-moi ! vers ton endroit mon bébé
parle-moi ! parle-moi ! de ton humidité décris-moi
décris-moi ! sale et beau à la foi
eh ! mon bébé, mon bébé, mon bébé, eh ! mon bébé, mon bébé, mon bébé
— Indochine, Savoure le rouge —
“Two possibilities exist: either we are alone in the Universe or we are not. Both are equally terrifying.”
― Arthur C. Clarke
― Arthur C. Clarke
20080822
Parle-moi de ton humidité
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