“Two possibilities exist: either we are alone in the Universe or we are not. Both are equally terrifying.”

― Arthur C. Clarke

20100318

DANTE'S INFERNO

Pour faire plaisir à mon chum Steph, qui avait hâte de savoir ce que j'ai pensé de ce jeu, je me permets une petite chronique "jeux vidéos" céans.

Tout d'abord, le positif! Dante's Inferno, essayé sur la Xbox 360, propose des graphiques splendides et une histoire captivante qu'on a hâte de voir se développer. Les séquences de combats débordent d'action et la sono du jeu est réussie.

Là où, personnellement, j'ai décroché, c'est au niveau des contrôles. Dans Dante's Inferno, le joystick de droite (qui dans 95% des jeux sert à réorienter la caméra) sert à déplacer notre personnage très rapidement. Si on ne s'habitue pas à cet étrange concept, notre perso fonce dans tous les sens à chaque fois que, instinctivement, on veut changer l'orientation de la vue. De plus, l'utilisation des boutons LB et RB est trop importante à mon sens; ces contrôles ne sont pas couramment des boutons devant être utilisés dans le feu de l'action. On n'a pas le réflexe naturel d'y faire appel.

Un autre élément de ce jeu m'agresse énormément, c'est que votre personnage est condamné à mourir quarante-douze fois de façons inattendues et y'a rien que vous pourrez faire pour l'empêcher. Je m'explique:

Vous atteignez un point de sauvegarde (on ne peut malheureusement pas sauvegarder quand on veut). Vous vous engagez dans un chemin; le sol cède sous vos pieds, votre perso crève.

Vous repartez du point de sauvegarde (après une inévitable période de loading) et cette fois vous faites gaffe au sol; vous continuez à jouer durant une minute et, plus loin, un pan de mur s'écroule sur votre gueule.

Vous repartez du point de sauvegarde (après la chiante durée de loading, à nouveau) et cette fois, vous faites gaffes au sol, puis plus loin au pan de mur; et ensuite une nouvelle tuile vous précipite dans les feux de l'enfer.

Vous repartez du point de sauvegarde, etc, etc, gnagnagna…

Bin l'fun. :oP

Mais surtout, SURTOUT, personnellement je déteste tout type de jeu où l'on doit répéter sur la manette des boutons qui s'affichent à l'écran. (Dans le feu de l'action, un "Y" apparait durant une seconde en haut de l'écran, pendant que 12 vilains vous tapochent sur la gueule, et vous devez appuyer rapidement sur le "Y" de votre contrôleur sous peine de crever et de recommencer depuis le dernier point de sauvegarde…). C'est exactement le principe de "Dance Dance Révolution", que je n'ai jamais pu pifer. En clair, le jeu est retourné dans sa boîte et right back au club vidéo.

Le jeu saura certainement plaire aux gens qui aiment ce type d'interactions. Pour ma part, si un jour j'ai envie de jouer à Dance Dance, je louerai Dance Dance. N'empêche que ça m'fait scier parce que j'aurais bien aimé connaître la suite de l'histoire.

'nuff said!

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LA DETTE DU QUÉBEC