Soyons réalistes, des centaines - voire des milliers - d'individus sont recherchés de par le monde pour suspicions d'agressions sexuelles. Aucun ne fait la une des grands journaux mondiaux et encore moins le top de la liste INTERPOL des criminels les plus recherchés.
C'est pourtant le sort qui fut réservé à Julian Assange, fondateur de Wikileaks. Ce qu'il faut savoir c'est qu'hormis les accusations de "relations sexuelles sans comdons" qui sont portées contre lui par un magistrat Suèdois, aucune accusation quelle qu'elle soit n'a été portée contre Assange en relation avec les informations rendues publiques par Wikileaks.
On peut donc légitimement se demander pourquoi Assange a bénéficié de ce "traitement de faveur" d'Interpol...
Le gouvernement américain aimerait bien pouvoir juger Assange pour trahison, mais voilà, ce dernier est de nationalité australienne. Sachez que les américains se cassent le chou à 200 à l'heure pour trouver une loi qui leur permettra d'arriver à leurs fins. Entretemps, ils font ce qu'ils savent faire le mieux: ils ignorent la loi.
Sur les 250 000 câbles diplomatiques en possession de Wikileaks, à peine plus de 300 ont été rendus publics à ce jour et ce, après que Wikileaks eut aussi soigneusement que possible filtrés lesdits câbles afin d'en retirer les informations qui pourraient mettre des vies en danger. Pourtant, à juger par le contenu rendu public à date, il n'est vraiment pas difficile d'imaginer que le gouvernement américain ait exercé d'enormes pressions à gauche et à droite pour nuire le plus possible à M. Assange.
Depuis quelques jours, Paypal a fermé le compte de Wikileaks sous prétexte qu'ils ont violés leurs conditions d'utilisations. Ah, bon? Lesquelles?
MasterCard et Visa ont également cessé de transmettre les milliers de dons faits par des individus à Wikileaks. Raison? On ne sait pas.
Ni Wikileaks, ni Julian Assange n'ont encore été accusés formellement de quoi que ce soit sous aucune loi existante relativement aux informations "leakées". Pourtant, les efforts coordonnés des corporations précitées et visant à étouffer financièrement Assange et Wikileaks se multiplient.
Paypal a annoncé plus tôt aujourd'hui avoir agit suite aux pressions du Département du Homeland Security américain. De là à penser qu'il en est de même pour Visa et MasterCard, il n'y a qu'un pas.
La démocratie (la vraie!) et la liberté d'expressions sont prises en otage par des gens qui sont terrifiés à l'idée que vous, le bon peuple, finissiez par vous réveiller et constater à quel point la liberté dont vous croyez bénéficier n'est qu'une illusion savamment contrôlée par eux.
La pire des choses serait de les aider à nous garder dans cette "réalité" illusoire.
Je suis Wikileaks.
2 cyberblabla(s):
Ce Assange me fait penser vaguement au type dans "V for Vendetta". Ces gestes peuvent à la longue faire péter des institutions mais est-ce qu'on perdrait grand chose? Rebatir un système politique plus sain et juste.
Tout ce qu'il fait c'est de rendre public ce que les gens ignorent sur nos gouvernants. Les gens ont le droit de savoir mais je pense que les gens oublie qu'une société démocratique c'est pas juste la seconde ou on met un papier dans une boite pour voter et qu'on se lave les mains du reste. Notre devoir ne s'arrête pas là. Assange nous dit comme dans le fond que le peuple dispose du pouvoir juste le jour de l'élection et les gouvernements ont le pouvoir le reste du temps. Soit 0,3% pour le peuple et 99.7% pour le gouvernement.
Mais ce qui se passe montre aussi ce que dit "V": "Les gens ne devraient pas avoir peur du gouvernement. C'est plutôt le gouvernement qui devrait avoir peur du peuple". On a tous oublié le sens de ça, on a donné un pouvoir éternel à nos institution, le lelistatif, le judiciaire, l'exécutif... pi le peuple criss?
Okay on a L'Assemblée nationale mais la discipline de parti fait que toute les circonscriptions du parti au pouvoir vote la même chose ce qui est ridicule.
Je m'éloigne mais Assange fait remarquer qu'il n'y a personne pour surveiller les gouvernements dit démocratiques. On a des "Ombusman" (sait pas si ça s'écrit comme ça) mais ceux-ci nous parle jamais des facture de champagnes de nos diplomates.
On dirait que les gens ont peur d'avoir un réel pouvoir et préfère délèguer à d'autres.
Plus tard ils braillent alors qu'ils ont donné le pouvoir au bourreau qu'ils ont eux-même choisi.
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