Je crois l'avoir déjà mentionné en ces pages, j'adore la série Dilbert à cause son réalisme. Oui, c'est vrai, prises au 1er degré, les blagues de la série sont rigolotes. Ensuite, on s'arrête, on y réfléchi, on se dit qu'elles sont aussi terriblement proches de ce que chacun de nous expérimente au quotidien dans nos milieux de travail déshumanisés. Et on a envie de pleurer tellement c'est décourageant.
Ce matin, je suis tombé sur cette nouvelle où on rapporte qu'une femme décédée vendredi dernier dans son cubicule de travail, dans le compté de Los Angeles, est demeurée sur place jusqu'au lendemain avant qu'on se s'aperçoive qu'elle était morte. Si vous avez le sentiment de vous sentir ignoré ou abandonné dans votre milieu de travail, dites-vous que vous n'êtes pas seul.
J'en reviens au caractère véridique, voire prophétique de la série Dilbert à laquelle je rends hommage ici en republiant quelques strips des tout débuts de ce blog.
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